D’une durée illimitée et se substituant à tous les accords bilatéraux signés entre le Maroc et les Etats membres de l’Union, cet accord va au-delà de la vision conventionnelle d’un simple open sky et ne se limite pas uniquement à l’ouverture des marchés et à intégrer le ciel marocain dans l’espace unique européen, mais à atteindre d’autres objectifs liés notamment au rapprochement des réglementations, à la régulation du marché, à la promotion des investissements dans le domaine du transport aérien entre les deux parties, à la simplification des procédures administratives, ainsi qu’une coopération dans le domaine de gestion du trafic aérien.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue de la cérémonie de signature, M. Ghellab a affirmé que cet accord tend à supprimer toutes les barrières administratives entre le Maroc et l’UE en matière de transport aérien, ce qui va renforcer le degré de compétition et attirer toutes les compagnies européennes à desservir le Maroc.
Cela permettra, a-t-il ajouté, d’atteindre plus facilement l’objectif de 10 millions de touristes et de renforcer la dynamique de libéralisation du transport aérien au Maroc.
L’accord de coopération concernant le système européen de navigation par satellite à usage civil Galileo est quant à lui le premier à être conclu avec un pays arabe.
Doté d’un formidable potentiel de haute valeur technologique, le programme Galileo est un outil au service du développement de la recherche scientifique dans le domaine des technologies de l’information au Maroc et de ses diverses applications.
Plusieurs secteurs se verront renforcés par les nouveaux services offerts par le système Galileo, notamment dans les domaines des transports (terrestre, maritime, aérien, ferroviaire), de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, de l’environnement et des services de sauvetage.
Sur le plan régional, le Maroc sera à même de jouer, grâce à son adhésion à ce système, un rôle de plate-forme de consolidation et d’élargissement de la sphère de la coopération nord-sud et un vecteur de promotion de la coopération sud-sud en matière des technologies de l’information et de la communication.
Avec cet accord, explique M. Ghellab, le Maroc ne sera plus un simple bénéficiaire mais un acteur qui va participer par ses compétences et par ses moyens au développement de ce programme qui constitue une grande aventure européenne et une révolution technologique.
MAP