Dans une récente étude présentée par l’universitaire égyptienne Hiba Nasser de la faculté d’économie et des sciences politiques de l’université du Caire, et ayant pour titre «L’influence de la mondialisation sur la participation économique de la femme», il s’avère que seulement 4% des femmes arabes usent de l’internet et des technologies de communication.
Une «double fracture» numérique, car en plus de celle qui existe entre pays développés et ceux en développement, une autre se fait lourdement sentir entre l’homme et la femme dans le monde arabe.
Toujours selon cette étude, et d’après l’information rapportée par le journal londonien, «Asharq Al Awsat», une véritable fracture numérique existe entre les deux sexes, sachant que le taux n’atteint que 4% de femmes arabes internautes, alors qu’il est de 36% en Malaisie, 37% en Allemagne, 48% en Suède et quelque 51% aux Etats-Unis.
Par ailleurs, les facteurs qui font de ce taux de femmes internautes du monde arabe parmi les plus faibles à travers le monde, se rapportent aux limites scolaires de ces femmes et leurs connaissances principalement théoriques dans les sciences et le peu d’intérêt accordé aux sciences appliquées telles que celles en rapport avec les technologies de communication.
Ajouter à cela les moyens matériels très limités dont disposent quelques pays arabes et même la différence de revenus entre l’homme et la femme.
Dernier obstacle pour la femme arabe afin qu’elle soit au diapason du progrès, le handicap linguistique, sachant que la langue anglaise est le moyen de communication le plus répandu dans le domaine des télécommunications et de l’internet en particulier.
Tous ces facteurs font que la présence féminine dans ce domaine se fait rare et son taux de participation et d’utilisation de moyens modernes de communication s’en fait durement ressentir.
D’après Tunis Hebdo