Reliant 21 pays côtiers et enclavés d’Afrique orientale et australe entre eux et au reste du monde, ce câble réduira considérablement les coûts des appels téléphoniques sur le continent et rendra les communications accessibles au grand public grâce à cette baisse des dépenses des télécommunications le long de la côte orientale d’Afrique où les utilisateurs paient en générale entre 200 et 300 dollars mensuel pour avoir accès à l’Internet.
Les prix chuteront des 2/3 et le nombre d’utilisateurs devrait tripler avec l’objectif de connecter 250 millions de clients.
Ce câble devrait être opérationnel dans la première moitié de 2010 et couvrira 10.000 km de la pointe sud du continent à la Corne d’Afrique.
Des institutions financières internationales ont accordé un prêt de 70,7 millions de dollars pour la réalisation de ce projet parmi lesquelles la Société Financière Internationale (SFI), membre du groupe de la Banque Mondiale, la banque africaine de développement (BAD), la banque européenne d’investissement (BEI) et l’agence française de développement ainsi que 25 opérateurs de télécommunications privés dont 21 africains.
L’installation du câble, prévue plusieurs années auparavant, avait pris du retard à cause des désaccords entre différents pays concernés sur son financement et sa gestion.
Les pays concernés par ce projet sont l’Afrique du sud, Burundi, Botswana, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Somalie, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.
MAP