Polisario

Le polisario a franchi la ligne rouge. Il n'y a pas d'autres mots pour expliquer l'appel lancé ces derniers jours par ses milices, sommant les enfants et les jeunes dans les camps de Tindouf de s'inscrire au «service militaire». Cet appel soulève de nouveau la révolte dans les camps polisariens. Un appel à la conscription qui sous-tend un dérapage de la direction polisarienne. Une décision «soufflée» par l'Etat-major algérien et contestée par les familles des séquestrés. Cet appel est tout simplement une nouvelle manœuvre pour réprimer les manifestations successives de la population des camps de la honte. Résultat : effet boomerang ou fuite en avant. Au lieu de calmer la colère des séquestrés, cette initiative n'a fait qu'aggraver la situation.

Le torchon brûle entre les dirigeants du polisario, d'une part, et entre ces derniers et l'Etat major militaire algérien d'autre part. Selon des sources dignes de foi, le général major, Ahmed Salah Gaid, chef d'Etat major de l'Armée Nationale Populaire (ANP) s'est rendu en fin de mois d'août dernier à Tindouf porteur d'un message des autorités politiques algériennes à l'adresse du polisario. Cette missive laconique comportait, en fait, un avertissement aux dirigeants du polisario.

L'ancien président du gouvernement autonome des Iles Canaries est catégorique. L'Algérie ne doit pas jouer le rôle de «juge et partie» dans le conflit créé autour de la question du Sahara marocain, a-t-il déclaré à la MAP, à l'issue de ses entretiens avec le premier secrétaire de l'Union socialiste des Forces populaires (USFP), Mohamed El Yazghi.

La proposition d'autonomie des provinces du Sud, formulée par le Maroc pour régler le problème du Sahara, sera présentée en octobre prochain aux Nations unies. C'est ce qu'a affirmé le président du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (CORCAS), Khalihenna Ould Errachid, qui était l'invité de l'émission «Liqaâ al yaoum», diffusée dimanche par la chaîne satellitaire qatarie «Al-Jazeera».Le Maroc présentera son projet à l'Onu en octobre prochain et bien avant cette date, nous aurons déjà présenté notre conception de l'autonomie à S.M. le Roi Mohammed VI, a indiqué M. Ould Errachid.

80.000 Marocains séquestrés souffrent le martyre depuis plus d'une trentaine d'années Une situation catastrophique prévaut dans les camps de Tindouf où pâtissent les populations, suite aux gaves violations des droits de l'Homme. Dans son édition de dimanche, le quotidien algérien Liberté rapporte que la situation humanitaire dans les camps de la honte à Tindouf est extrêmement précaire et préoccupante. Environ 80.000 personnes, privées de liberté dans les camps du polisario, souffrent le martyre et supportent les affres d'une élite dirigeante qui n'a en tête que la torture des innocents.

Il y a vingt-sept ans, le 14 août 1979 exactement, survenait en plein été un événement dont la nature inattendue, mais prévisible, allait bouleverser la donne au Sahara. Le théâtre en fut le Palais Royal de Rabat, inondé de lumière et dont l'esplanade était dominée par la silhouette de feu S.M. Hassan II. 360 représentants sahraouis, mandatés par la population de Oued Eddahab, (Rio de Oro) s'étaient déplacés de la province du sud extrême pour faire acte d'allégeance au Roi du Maroc, dans la pure tradition historique.

Campagne de sensibilisation en Amérique sur les déportations d'enfants Tandis que le polisario continue à subir discrédit sur dénonciation de nombreux gouvernements de par le monde, voici que l'opinion publique et les sociétés civiles se mobilisent pour dévoiler ses pratiques et ses agissements arbitraires. Comme un rouleau compresseur, la prise de conscience se fait chaque jour plus grande, s'amplifie d'un pays à l'autre.

«Le polisario traverse actuellement une phase de désintégration avancée en raison de la désaffection de ses cadres qui regagnent massivement le Maroc». L'affirmation émane de Daifallah Yahdih, un ancien responsable de ce groupe «fasciste», qui vient de regagner la mère patrie. Selon lui, «le polisario», ne reposant sur aucune légitimité, est composé d'un ramassis de mafieux, obnubilés par la quête du pouvoir et par des intérêts personnels et dont l'objectif est d'assouvir leurs desseins par la provocation et la propagande.

Le samedi 10 juin dernier, le siège de l'Association démocratique des femmes du Maroc à Rabat a été la cible d'un incendie criminel. L'enquête de la police actuellement en cours n'a toujours pas d'indices concernant les auteurs de ce crime ni les raisons qui ont pu les pousser à le commettre. Heureusement, aucun membre de l'Association n'a été blessé, toutefois, une grande partie de la mémoire et du patrimoine de l'Association a été détruite, engendrant ainsi de sérieuses perturbations dans son fonctionnement. Affaire à suivre…

La direction du «polisario» avait transféré vers le sud tous les prisonniers d'opinion et les avait remplacés par des gendarmes déguisés en détenus pour éviter d'éveiller les soupçons des membres de la mission du Haut commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies (HCDH) durant leur visite, le mois dernier, dans les camps de Tindouf, a-t-on indiqué de sources sûres.

Le polisario a proféré des menaces à l'encontre du contingent français au sein de la Minurso, suscitant une réaction ferme de l'Onu, a-t-on appris lundi de source diplomatique occidentale à New York. Mhamed Khaddad, coordonnateur du polisario auprès de la mission des Nations unies (Minurso) a menacé explicitement le contingent français en signe de représailles contre la France qui, a-t-il affirmé, appuie la position du Maroc sur le Sahara, a-t-on expliqué de même source.

L'Association le Sahara Marocain a dénoncé lundi les pressions exercées par l'ambassade d'Alger à Madrid par le biais de certains milieux espagnols, contre son président Mohamed Réda Taoujni pour l'obliger à retirer la plainte qu'il vient de déposer contre les services secrets algériens, comme commanditaires des deux agressions dont il a été victime.

L'Etat algérien a coupé, jeudi soir, toutes les liaisons téléphoniques et moyens de communication avec les camps de Tindouf, sud algérien, qui ont connu de violentes manifestations ces deux derniers jours. Aucun contact n'a pu être établi avec les camps, s'inquiètent plusieurs membres de familles sahraouies installées à Laâyoune et en Europe, mettant en garde contre un éventuel carnage qui serait en train d'être préparé par le Polisario.

Manifestations violentes à Tinfoud en protestation contre la répression dans les camps Les camps de Tindouf (Sud de l'Algérie) ont été, mercredi soir, le théâtre de manifestations violentes des habitants de tout âge en protestation contre la torture et la répression à l'encontre d'un jeune homme, nommé Habbadi Ould Hmimed, opposé à la thèse des séparatistes, ont affirmé des témoins oculaires. Ce jeune homme a été arrêté mardi par les forces de sécurité du polisario et transféré à l'un des centres secrets de détention où il a subi toutes les formes de supplices de la part des tortionnaires du polisario.

En temps de guerre comme en temps de paix, les Forces Armées Royales (FAR), de par les multiples sacrifices qu'elles consentent et les actions louables qu'elles entreprennent au service de la patrie ont gravé leur nom dans la mémoire du peuple marocain, qui célèbre cette année, en toute fierté...

L’injustice que semble subir le Maroc sur sa cause nationale qu’est le Sahara ne se limite pas seulement au fond du problème, elle touche également, depuis trois décennies, la forme même de la question.

Face aux manœuvres algériennes dans le conflit du Sahara Une situation catastrophique prévaut dans les camps de Tindouf où les populations subissent de gaves violations des droits de l'Homme. Des centaines d'enfants sahraouis sont déportés à Cuba, sous prétexte de continuer les études. Mais les raisons inavouées de cette politique résident dans la volonté manifeste des dirigeants du «polisario» de les soumettre à un endoctrinement idéologique.

instances internationales et humanitaires à mettre les autorités algériennes et le polisario devant leurs responsabilités, à cause du manque de protection sanitaire dans les camps de Tindouf, surtout après le décès d'une personne cette semaine dans ces camps des suites de la grippe aviaire.

Rabat, 27/02/06 - Le ministre bissau-guinéen de l'Intérieur, M. Ernesto Carvalho, a démenti catégoriquement la participation d'une délégation de son pays à la commémoration du soi-disant anniversaire de la proclamation de la fantomatique +RASD+.

Rabat, 26/02/06 - Il ne faut en aucun cas considérer le front polisario comme mouvement indépendantiste, étant donné qu'il constitue une organisation séparatiste et non démocratique, a souligné, samedi à Rabat, le coordinateur national du Parti Libéral démocratique (PLD), M. Mohamed Ziane.