Liban

Le Hezbollah et Israël ont échangé des menaces croisées en cas d'attaques par Tsahal du centre de Beyrouth. Le chef du Hezbollah, le cheikh Sayyed Hassan Nasrallah, a affirmé dans un premier temps que ses combattants tireraient des roquettes sur Tel Aviv dans l'hypothèse d'une attaque israélienne contre le centre de la capitale libanaise. «Si vous frappez Beyrouth, la résistance islamique frappera Tel Aviv, et elle a les moyens de le faire», a affirmé Nasrallah dans un message télévisé enregistré.

Cette femme pleure l'un des membres de sa famille tué quand un commando israélien, venu hier par hélécoptère, a détruit sa maison près de Baâlabek.

Le Maroc a exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à ouvrer pour mettre un terme à l'agression israélienne au Liban et à Gaza, et pour trouver une solution juste et durable à la crise au Proche orient. Le Royaume du Maroc exprime son soutien et son adhésion à toute initiative à même de contribuer à un cessez-le-feu immédiat pour donner l'occasion à une action diplomatique susceptible de désamorcer la crise, a indiqué l'ambassadeur représentant adjoint du Maroc auprès de l'ONU, Hamid Chabar, vendredi, lors d'un débat général au Conseil de sécurité sur la situation au Proche orient.

Dans le cadre des efforts déployés par SM le Roi Mohammed VI pour parvenir à une solution à la crise libanaise, le Souverain a adressé des messages aux dirigeants des cinq pays membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU ainsi qu'à la présidence de l'UE, au Vatican et au secrétaire général de l'ONU. Le Souverain a ainsi adressé des messages aux présidents français Jacques Chirac, américain Georges W. Bush, russe Vladimir Poutine et chinois Hu Jintao, au chef du gouvernement britannique Tony Blair, au Premier ministre de Finlande, Matti Vanhanen, président en exercice du conseil européen et au Pape Benoît XVI.

Le gouvernement marocain a réitéré, mardi, sa «vive condamnation des agressions israéliennes ignobles contre les peuples palestinien et libanais frères». Le Premier ministre, Driss Jettou, qui répondait aux interventions des membres de la Chambre des conseillers dans le cadre de la discussion de la déclaration gouvernementale sur le bilan de l'action gouvernementale dans le domaine social, a indiqué que «ces agressions laissent craindre des développements dangereux et représentent une menace pour la paix et la sécurité dans la région».

Plusieurs ressortissants marocains évacués du Liban ont fait état de leur soulagement d'avoir pu retourner au pays grâce aux efforts déployés par les autorités marocains, sur Hautes instructions royales. A leur arrivée à l'aéroport de Rabat-Salé dans la nuit de dimanche à lundi, en provenance de Damas, ces personnes, qui font partie du premier groupe des citoyens évacués, ont exprimé leur gratitude à SM le Roi Mohammed VI pour la bienveillance dont le Souverain entoure ses fidèles sujets.

Les étrangers s'enfuient tandis qu'Israël menace de détruire le réseau électrique Essuyant leurs larmes et serrant leurs proches qu'ils abandonnent, des centaines d'étrangers ont fui lundi le Liban soumis à des bombardements israéliens meurtriers et destructifs. Alors que les Américains et les Anglais étaient évacués par hélicoptères, la France a affrété un ferry d'une capacité de plus de 1.500 places pour rapatrier ses ressortissants. D'autres Européens, des Asiatiques et des Africains étaient acheminés par route vers la Syrie.

Le gouvernement marocain a affirmé jeudi au sujet de l'escalade dangereuse que connaît la situation au Proche-Orient, particulièrement au Liban, que le recours disproportionné à la force «ne peut être justifié sous aucun prétexte» et constitue une «escalade dangereuse qui amplifiera la souffrance et les douleurs des citoyens eu égard à ses répercussions négatives sur la situation humanitaire et sur le vécu quotidien dans la région, particulièrement au Liban».

La découverte de trois prisonniers, deux Saoudiens et un Yéménite, pendus dans leur cellule relance la polémique sur le statut de la prison américaine de Guantanamo où sont détenus, dans des conditions jugées déplorables, les «ennemis combattants» capturés pour la plupart en Afghanistan. « J'aimerais fermer Guantanamo mais il faut reconnaître que nous y détenons des gens très dangereux. Mieux vaut avoir un plan pour pouvoir les juger dans nos tribunaux. La meilleure solution, selon moi, serait de les juger dans nos tribunaux militaires » a affirmé, mercredi 14 juin 2006, George Walker Bush.

«Toutes les femmes sont magnifiques, et ce soir, on honore les plus magnifiques !», c'est avec ces mots que Atik Benchiger et Touria Souaf ont annoncé la cérémonie Khmissa 2006 au Palais des Congrès à Marrakech samedi dernier. Le public a assisté à une soirée d'émotions fortes et de grands discours pour célébrer la femme marocaine. Grâce à leur engagement, créativité, détermination, exploits, dévouement et détermination, vingt-cinq parcours de grandes dames ont été présentés, des femmes qui œuvrent, avec cœur et esprit, pour instaurer un Maroc nouveau, à la hauteur de leurs ambitions.

Hayfa Wahbi, l’une des stars du show-biz dans le monde arabe, arrivera au Maroc au mois de mars prochain.

Les négociations entre la troïka européenne (Royaume-Uni, France et Allemagne) et la République islamique d’Iran sur le dossier nucléaire iranien semblent définitivement rompues. Les exigences européennes, dénoncées par Mohammed ElBaradei, le président de l’Agence internationale à l’énergie atomique et Prix Nobel de la Paix, outrepassent le Traité de non-prolifération. L’Iran a accusé les négociateurs européens d’avoir adopté le point de vue de Washington et Tel-Aviv avant de rouvrir son centre d’enrichissement d’uranium de Natanz le 11 janvier. Cette décision iranienne a fait redoubler les attaques médiatiques contre Téhéran.

Les 8 et 13 janvier 2006, les États-Unis ont bombardé leur allié pakistanais, sous prétexte de vouloir éliminer le « numéro 2 d’Al Quaïda » Al Zawahiri. Depuis, d’importantes manifestations ont secoué le Pakistan pour dénoncer ces agissements. Car ces bombardements participent en réalité de la répression ethnique que les États-Unis mènent dans le pays pour maintenir le contrôle de la dictature du général Musharraf sur la zone riche en gaz du Baloutchistan. La presse atlantiste s’efforce de cacher la réalité à l’opinion publique internationale en relayant la fable d’Al Qaïda.

Un diplomate canadien a été tué et trois soldats de la base militaire d'Edmonton ont été blessés dans un attentat-suicide à Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan. Au moins deux civils afghans ont également été tués et neuf autres, blessés, dans l'explosion d'une voiture qui s'était approchée du convoi militaire, près d'une station d'autobus bondée, sur la route menant à la base canadienne de Kandahar.

SLAMABAD - Un haut responsable pakistanais a démenti la mort du numéro 2 d'Al Qaïda, Ayman al Zaouahri, lors d'un raid américain vendredi près de la frontière afghane. Selon lui, l'Egyptien n'était pas sur place au moment de l'attaque.

LA MECQUE (AP) - Nouveau drame à l'occasion du pèlerinage de La Mecque: au moins 345 personnes ont péri dans une gigantesque bousculade jeudi à Mina, au dernier jour du hadj, selon un bilan du ministère saoudien de l'Intérieur.

Le président syrien Bachar al Assad refuse d'être entendu par les enquêteurs des Nations unies sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

PROCHE-ORIENT Les réactions de la communauté internationale étaient dominées, hier, par des appels à maintenir en vie le processus de paix.

Le président syrien Bachar el Assad a démenti les accusations de son ancien vice-président Abdel Halim Khaddam selon lesquelles il aurait menacé l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri avant son assassinat, rapporte vendredi le journal égyptien El Osboa.

L'état de santé du Premier ministre israélien provoque l'inquiétude quant à la poursuite du processus de paix au Proche-Orient.