Liban

S'il est vrai que le mois sacré de Ramadan a cette capacité exceptionnelle de renforcer les liens de fraternité entre les musulmans du monde entier, cette vérité est encore plus palpable aux Pays-Bas où cette période d'abstinence et de piété réussit le miracle de rassembler et de rapprocher cette étonnante mosaïque de peuples, de cultures, de traditions et de classes sociales que constitue la communauté musulmane de ce pays.

L'Otan va prendre «d'ici quelques jours» le commandement des opérations dans l'est de l'Afghanistan, seule région encore sous l'autorité de la coalition dirigée par les Etats-Unis, a affirmé dimanche un porte-parole de l'Otan à Kaboul. Les ministres de la défense de l'Organisation ont annoncé jeudi l'extension «dans les semaines à venir» des opérations alliées à la partie orientale de l'Afghanistan.

Le Premier ministre du Liban, Fouad Siniora, a réitéré sa volonté de désarmer le Hezbollah dans un entretien à Radio-Canada. Ces propos interviennent alors que la milice chiite tire à boulets rouges sur le gouvernement libanais. Les pièces d'armement seront confisquées, a déclaré M. Siniora dans un extrait de cet entretien rendu public vendredi par Radio-Canada. Conscient des enjeux auxquels il est confronté, le Premier ministre a cependant nuancé : Si on est trop brusque, si on réagit trop vite, ce n'est pas bon, alors allons-y doucement mais avec détermination.

Le premier vol de la compagnie Royal Air Maroc Casablanca-Beyrouth après la levée, jeudi dernier, du blocus aérien israélien sur le Liban, a eu lieu dimanche. Selon un responsable du mouvement des avions de la compagnie, ce vol, parti à 8h15, sera suivi d'un autre jeudi prochain à la même heure. Dans une déclaration à la MAP, le responsable a précisé que l'appareil assurant le vol de ce dimanche est attendu à Beyrouth vers 13h15 et doit être de retour ultérieurement à l'aéroport international Mohammed V.

La guerre est finie, les violences ont cessé. Les Libanais venus se réfugier auprès de leurs familles ou de leurs amis au Maroc ont pu rentrer chez eux. Ils n'osent pas encore dire que la guerre est terminée, peut-être par appréhension ou par méfiance, mais ils ont décidé de prendre le chemin du retour. Ils sont 136 à avoir pris, jeudi dernier, le vol de Royal Air Maroc (RAM) à destination de la Jordanie.

La Famille Royale et le peuple marocain célèbrent, aujourd'hui, l'anniversaire de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem. Depuis son jeune âge, S.A.R. la Princesse Lalla Meryem s'est engagée dans le secteur social et a choisi de consacrer l'essentiel de ses efforts à la sauvegarde de l'intégrité physique, morale et spirituelle des enfants en situation difficile.

Cent trente six ressortissants libanais rapatriés par le Royaume du Maroc sont arrivés dans la nuit de jeudi à vendredi à Beyrouth en provenance de Casablanca. Un appareil de type Boeing 737-800 de la compagnie Royal Air Maroc avait transporté gracieusement cet important groupe de Libanais jusqu'à l'aéroport de Amman d'où ils ont été acheminés vers Beyrouth à bord d'un appareil de la compagnie aérienne libanaise, Middle East Airlines, affrété par le Royaume du Maroc.

De jeunes militaires désemparés à membres d’une organisation takfiriste. Histoire du groupe terroriste de Hassan Khattab qui préparait une série d'attentats au Maroc. L'étau se resserre davantage autour des membres présumés du groupe terroriste de Hassan Khattab. Une source judiciaire a confirmé à ALM l'arrestation de quatre autres membres présumés de Jamaât Ansar Al Mahdi. Il s'agit de trois éléments de la Gendarmerie royale, A.C., M.S. et B.R., et d'un policier. Deux des trois gendarmes étaient affectés à la brigade de Boulaâjoul (près de Salé), le troisième au Centre national de télédétection spatiale alors que le policier officiait à Rabat. Ces quatre personnes arrêtées le 9 août dernier devaient être déférées, vendredi 25 août, devant le Parquet de Rabat.

Les soldats se sont installés dans une trentaine de villages frontaliers L'armée libanaise a pris position, hier, dans une trentaine de villages au sud du fleuve Litani, dont plusieurs à la frontière avec Israël, a affirmé un officier supérieur libanais à Tyr, dans le sud du Liban. Toujours selon cette source, «les soldats ont pris position dans les villages de Yaroun, Maroun al Ras, Aaitaroun et Blida, le long du secteur ouest de la frontière.» Ils se sont installés dans une trentaine de villages de ce secteur.

Les événements du Liban et de la Palestine ont été une véritable aubaine pour les mouvances islamistes marocaines. Le PJD et Al Adl Wal Ihssane ont réalisé un autre véritable hold-up en attendant 2007. Le Hezbollah et le Hamas protagonistes de la politique nationale marocaine ! C'est la réalité qui a été imposée aux Marocains par les mouvances islamistes, PJD et Al Adl Wal Ihssane en tête. Pour les premiers surtout, il semble que les attaques israéliennes sur les territoires de l'Autorité palestinienne et sur le Liban ont représenté une véritable aubaine à l'approche des élections de 2007. Début juin déjà, le PJD avait tenu à inviter Ismaïl Haniyeh, le Premier ministre du Hamas, à intervenir en direct lors d'une manifestation de solidarité avec les Palestiniens organisée à Rabat. Le PJD, son syndicat, sa jeunesse et son MUR (Mouvement Unicité et Réforme) ont tenté de rééditer le coup, le 9 août dernier à Tiznit, avant d'en être empêchés par les autorités.

Engagée depuis cinq ans, la «guerre contre le terrorisme» se révèle aujourd'hui une métaphore aberrante qui a motivé des choix politiques ne débouchant que sur l'échec. Parce qu'elle a été appliquée à la lettre, cette maladroite figure de style s'est soldée par l'ouverture simultanée de plusieurs fronts : l'Irak, Gaza, le Liban, l'Afghanistan et la Somalie. Des milliers de civils innocents ont été tués, déclenchant la colère de millions de personnes à travers le monde. Pourtant, Al-Qaïda n'a pas été vaincu comme le montre la récente tentative de faire exploser des avions de ligne entre Londres et les Etats-Unis.

Le Maroc n'exclut pas de participer à la force internationale de l'Onu au Liban mais souhaite auparavant être mieux informé de la teneur de sa mission sur place. «Le mandat initial de la force était vague, mais en gage de bonne foi et surtout avec les efforts de persuasion de la part des Français, nous en avons accepté le principe», a rapporté une source proche de l'armée marocaine.

Les armes se sont tues lundi au Liban après l'entrée en vigueur de l'accord de cessation des hostilités entre Israël et la milice chiite du Hezbollah, qui a mis fin à un mois d'une guerre dévastatrice. Les militants du Hezbollah ont aussitôt crié victoire. Ils ont distribué des posters, célébrant le triomphe de Cheikh Nasrallah, dans la banlieue chiite de Beyrouth. En Israël, le climat politique est au contraire à l'amerture. Le Premier ministre Ehud Olmert et l'armée font face à des critiques croissantes.

Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a annoncé qu'Israël et le Liban avaient conclu un accord pour mettre fin aux hostilités lundi 14 août à 5h00 GMT. Vendredi soir, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution appelant les deux parties à mettre fin aux hostilités. Pour sa part, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni a déclaré hier que les troupes israéliennes ne quitteront le sud du Liban que lorsque l'armée libanaise et une force internationale s'y seront déployées, en ajoutant que le Hezbollah libanais devait être démantelé.

L'équipe des FAR s'est imposée samedi face à l'Olympique de Khouribga (OCK) (2-1), lors d'un duel fratricide comptant pour la première journée de la phase de poules (groupe A) de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Après cette victoire, les militaires sont les premiers de leur groupe, ex-aequo avec Petro Atletico qui s'est imposé par 3 à 1 sur le terrain de l'Inter Clube, lors d'un derby dans la capitale angolaise Luanda.

Le cabinet de sécurité israélien a donné hier son feu vert pour l'extension de l'offensive terrestre contre le Hezbollah au Liban. Selon les commentateurs israéliens, il s'agit de la décision la plus cruciale que devait prendre le Premier ministre Ehud Olmert depuis le début de la guerre déclenchée par la capture par le Hezbollah chiite libanais de deux soldats près de la frontière.

Si nous tenons compte du fait que cette population n'était en aucune sorte responsable de l'antisémitisme européen, nous devons affronter une première vérité dérangeante : les Palestiniens ont payé et paient toujours – et de quelle manière ! – pour nos fautes passées, et une reconnaissance de cette injustice – certains l'ont appelée péché originel – par les Israéliens et les Européens pourrait aider à établir les bases d'un dialogue en vue d'une reconnaissance mutuelle des deux peuples qui s'affrontent, dialogue sans cesse reporté du fait d'une victimisation identitaire, croisement d'accusations sans fondement et d'une violence fratricide qui perpétuent la spirale sanglante d'une guerre qui ne dit pas son nom.

Des instances représentant les secteurs de l'urbanisme et du bâtiment et travaux publics (BTP) ont organisé, mardi à Rabat, un sit-in en solidarité avec le peuple libanais visant à dénoncer l'agression dont il fait l'objet dont la destruction des infrastructures et du patrimoine urbanistique. Réunis à l'appel de l'Ordre national des architectes, auquel ont répondu notamment la Fédération nationale de l'immobilier, la fédération marocaine du conseil et d'ingénierie et la fédération nationale du bâtiment et travaux publics (FNBTP), les manifestants ont exprimé leur dénonciation de la destruction urbanistique et architecturale au Liban et celle touchant le patrimoine civilisationnel du pays.

Plus de mille personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées au Liban depuis le début de l'offensive israélienne au Liban le 12 juillet, selon un bilan établi par l'AFP lundi à partir de sources officielles. Au moins 928 civils, dont 30 % d'enfants de moins de 12 ans, ont péri, ainsi que 30 militaires et gendarmes libanais au 27e jour du conflit, a indiqué la Commission des secours du gouvernement libanais. Par ailleurs, la mort de 51 combattants du Hezbollah a été annoncée par le parti chiite libanais et celle de sept militants par son allié chiite Amal.

Des centaines de milliers de Marocains ont bravé, hier matin à Casablanca, les fortes chaleurs pour exprimer leur solidarité avec le peuple libanais, en proie depuis plus de trois semaines à une guerre d’extermination méthodique et barbare menée par l’armée israélienne Atmosphère très peu ordinaire à Casablanca, dimanche 6 août 2006. La place de la Victoire, point de départ de la marche de soutien au Liban et à la Palestine, a retrouvé des couleurs en ce jour non ouvrable. Les couleurs nationales tutoyaient celles du pays du Cèdre, du Hezbollah, de la Palestine, et plus encore celles de l’Irak. Le déferlement impressionnant des foules a, en outre, donné plus de relief à la place. On pouvait, de temps en temps, apercevoir des cortèges de manifestants arrivés, en rangs dispersés, de différents horizons de la mégalopole pour se joindre aux présents qui ont déjà pris «position» sur la place de la Victoire, en attendant, impatiemment, le coup d’envoi prévu à 10 heures.