Jamaâ Mezouak a été décrit, ces trois dernières années, comme une fabrique de kamikazes. Au-delà de ces aspects, on découvre un quartier pauvre qui manque de tout. Retour sur les lieux d'enfance des frères Ahmidane. Dans cet immense quartier populaire, les habitants gagnent généralement leur vie de la vente des légumes et fruits qu’ils achètent de Bahroura, région faisant partie de Jamaâ Mezouak mais dont la population vit toujours de cultures vivrières. D’autres ont choisi le commerce d'articles de contrebande qu’ils acquièrent à Sebta. Mais leur rêve demeure de parvenir à l’autre rive.
Voir la suite »Funérailles de Mohamed Aouad en présence de SAR le Prince Moulay Rachid
Ancien conseiller de feu S.M. Hassan II, le défunt était un grand commis de l'Etat Les obsèques du président-fondateur de l'association Bou Regreg, Mohamed Aouad, décédé dans la nuit de mercredi à jeudi, à l'âge de 85 ans, ont eu lieu jeudi après-midi au mausolée Sidi Abdellah Ben Hassoune à Salé, en présence de S.A.R. le Prince Moulay Rachid. Après les prières d'Al Asr et du mort, la dépouille du défunt a été inhumée, en présence du Premier ministre, Driss Jettou, des conseillers de S.M. le Roi, de Mohamed Rochdi Chraïbi, membre du Cabinet Royal, des membres du gouvernement, des leaders et représentants de partis politiques, du wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, et d'autres personnalités du monde de la politique, de l'économie, des médias, de l'art, de la culture et du sport, ainsi que des acteurs de la société civile.
Voir la suite »Ségolène séduit les Marocains
Du tenancier d’une épicerie au président de la Fédération des musulmans de France, tous suivent avec attention le duel Ségo-Sarko. Témoignages et tendances dans la communauté marocaine de France. «Nicolas Sarkozy ne passera pas!», s’exclame un jeune Maghrébin, tenancier d’une épicerie dans le quinzième arrondissement de Paris. Comme la plupart des Arabes, Hicham compte voter pour Ségolène Royal. Il s’empressera pourtant d’ajouter toute de suite après sur le ton du reproche que la candidate PS n’est pas convaincante et n’a dit rien de vraiment intéressant sur l’immigration et sur l’Islam. «Je vote plus contre Sarkozy que pour Royal».
Voir la suite »Se prenant pour le Mahdi, il tue sa mère
Comment un jeune homme de vingt ans peut en arriver à se prendre pour Al Mahdi Al Mountadar et assassiner sa propre mère au nom de Dieu ? Folie ? La justice, pour sa part, l’a considéré comme responsable de son acte criminel et l’a condamné à 30 ans de réclusion. Impassible et serein. Devant les magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Marrakech, Mohamed donne l’impression d’être un homme équilibré. Bien habillé, le port altier, il fixe la Cour sans sourciller. Il toise même longuement le président qui semblait plongé dans son dossier. De fait, il ne savait par quel bout prendre l’affaire. Le mis en cause qui est devant lui a certes commis un crime abject, mais il est aussi un illuminé notoire.
Voir la suite »Mon fils n’est pas un cyber-criminel
Arrêté le 25 août 2005, puis condamné à deux ans de prison à Salé, Farid Sebbar qui est soupçonné d’avoir conçu les virus «Zotob», «Rbot» et «Mytob», vient de faire appel de son jugement. Son père se dit convaincu de son innocence. Entretien. ALM : Vous venez de faire appel du verdict de votre fils condamné à deux ans de prison pour un acte de cyber-criminalité. Pensez-vous que ce verdict est sévère ? Mohamed Sebbar : Ce verdict est très sévère. Il n’a pris en considération ni l’âge de mon fils, qui était à son dix-septième printemps, ni son casier judiciaire vierge et encore moins son comportement irréprochable à l’égard de son entourage. A la prison de Salé, mon fils jouit d’une grande estime. Tout le monde, y compris les employés, peut en témoigner. Inoffensif, mon fils ne ferait pas de mal à une mouche. Ses professeurs peuvent également témoigner du sérieux et des bons résultats qu’il a réalisés. Arrêté le 25 août 2005, Farid m’a dit : « Papa, on ne va quand même pas m’empêcher de passer mon baccalauréat ». Il a réussi. Jusqu’au-boutiste, il s’inscrit cette année à la Faculté des sciences économiques de Salé.
Voir la suite »Le rêve de Hassan tué dans l’œuf
Quand il a décroché son Bac, Hassan avait un seul objectif : aller en France afin de poursuivre ses études. Issu d’une famille nécessiteuse, Hassan se débrouillait comme il pouvait pour rassembler suffisamment d’argent. Mais un jour, son chemin a croisé celui de Khaled. Fatale rencontre. «Je suis malade mental, M. le président, je ne savais pas ce que je faisais…Je n’ai réalisé que j’avais tué ce Hassan qu’une fois enfermé en prison…», prétend Khaled devant la cour de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. La folie de Khaled est-elle réelle ou ne s’agit-il que de simulation ? D’après le rapport de police, Khaled n’est qu’un simulateur.
Voir la suite »Loterie américaine pour les visas : un peu de chance et beaucoup de conditions
Lancement du programme de visas d'immigration aux USA pour l'année 2008 La loterie pour les USA n'est plus sujette au hasard comme on pouvait le croire. Depuis peu, c'est la «sélection» qui s'immisce à peine voilée. Vingt-quatre professions ou métiers au moins sont jugés non qualifiants pour gagner l'un des 50.000 visas d'immigration aux Etats-Unis (voir la liste). Les personnes exerçant ces métiers sont priées de ne pas envoyer de demandes d'inscription au programme de la loterie 2008 (DV-08) puisqu'ils n'ont aucune chance de décrocher le sésame, c'est ce qu'a annoncé Matt Mc Keever, chef de la section consulaire au consulat général des Etats-Unis à Casablanca, lors d'un point de presse organisé le mercredi 4 octobre à «Dar America», pour annoncer le lancement du programme de visa d'immigrant «DV-2008».
Voir la suite »Rentrée scolaire et universitaire 2006/2007
Habib El Malki, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, affiche sa satisfaction des acquis réalisés grâce à la réforme en dépit des obstacles. Plusieurs réalisations sont enregistrées : la hausse du taux de scolarisation notamment en milieu rural, l'amélioration de l'indicateur de l'égalité des sexes, l'amélioration du rendement de l'enseignement et la diminution du taux de déscolarisation.
Voir la suite »La scolarisation des détenus mineurs : Une école derrière les barreaux
Pour Hicham qui vient de purger sa peine, la rentrée scolaire de cette année ne ressemblera en rien à celle de l'année précédente qu'il a passée entre les murs du Centre de réforme et d'éducation de Casablanca. Le regard pétillant de joie, il jubile à l'idée de pouvoir reprendre ses études dans un établissement public. Dans le bureau du directeur du Centre, au moment de lui faire un adieu qu'ils souhaitent définitif, les responsables ainsi que son professeur lui remettent son dossier scolaire.
Voir la suite »Les manuels du Bac sont introuvables
A quelques jours de la rentrée scolaire, les parents d'élèves peinent encore à trouver les nouveaux manuels de la première année du cycle du baccalauréat. Finies les vacances. La rentrée arrive à grands pas. Chaque année, en pareille période, l'acquisition des fournitures scolaires, la disponibilité des manuels et le coût exorbitant de certains ouvrages, préoccupent les parents qui peinent, parfois, à satisfaire les besoins de leurs enfants.
Voir la suite »Les Marocains connaissent mal leur histoire
Le traité de Fès, le protectorat, le Maroc de Lyautey, le régime de Vichy, mais aussi le mouvement nationaliste, l'indépendance ou alors la rétrocession du Sahara au Maroc au lendemain de la Marche Verte. Ces événements sont incontestablement les traits majeurs de l'histoire marocaine contemporaine, enseignée par le système éducatif national.
Voir la suite »Un monde en miniature : Le Net s’élargit et nos foyers se referment
Les natifs du zapping, de la génération des clics et du tout jetable se recroquevillent avec insouciance dans des petites bulles, presque déconnectées du monde. La vie à la maison semble belle, et les jeunes d'aujourd'hui songent à tout sauf à sortir de chez eux. La raison en est aussi commune que distincte : le monde se trouve dans leurs écrans !
Voir la suite »Les Marocains connaissent mal leur histoire
Incroyable. Effarant. Affligeant même. Les Marocains affirment ignorer l'histoire de leur propre pays. Certains peinent à associer les villes impériales aux noms des Sultans qui y ont régné et avouent ne pas s'en soucier. D'autres méconnaissent l'ordre historique des grandes dynasties du Royaume. Quoi qu'il en soit, cette réalité ne fait pas toujours plaisir à entendre…
Voir la suite »Un foyer pour la réinsertion des détenus mineurs
Ils sont une trentaine et ils ont la particularité d'être détenus pour différents délits ou abandonnés par leurs familles. Pourtant la vie ne s'arrête pas là pour ces mineurs âgés entre 8 et 18 ans ! Installés dans ce bâtiment à la façade usée, derrière une haute muraille avec un énorme portail en bois, ces jeunes détenus continuent de vivre leur vie. Les délits qu'ils ont commis ne leur ferment en rien les portes de l'avenir et même du succès.
Voir la suite »Il passe le bac à la place de son ami
Les examens du baccalauréat, première et deuxième sessions, sont déjà passés et les résultats ont été affichés, il y a quelques jours. Le sujet des épreuves refait surface. Lundi 17 juillet 2006, la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance d’El Jadida s'est penchée sur l'examen d'une affaire liée à ces examens. Des dizaines d’élèves du lycée Ibn Khaldoun s’y trouvaient depuis l’ouverture des portes du Palais de justice situé au boulevard des FAR de la capitale doukkalie. Nombreux sont ceux qui y ont mis les pieds pour la première fois. Pourquoi sont-ils venus assister à l'audience ?
Voir la suite »Fausses promesses, vrai escroc
Abdellah, un jeune sans profession, arnaquait ses victimes en promettant de les aider à regagner l'autre rive de la Méditerranée. Le tribunal de première instance de Casablanca l'a condamné à deux ans de prison ferme. Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca. Tête baissée, Abdelah se tenait devant les magistrats. Il ne tournait ni à gauche ni à droite. Il semble qu’il évitait de croiser les regards de ses victimes, appelées à la barre par le président de tribunal.
Voir la suite »Examens du baccalauréat: Un taux de réussite de 38 %
Quelque 78.277 candidats sur un total de 205. 998 ont réussi les examens du baccalauréat lors de la première session au titre de l'année scolaire 2005-2006, soit un taux de réussite de 38 %, a annoncé jeudi le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.
Voir la suite »Les responsables des fuites du Bac ont été arrêtés à Meknès
Le parquet de la ville de Meknès a annoncé l'arrestation des personnes impliquées directement dans les fuites de certaines épreuves de la deuxième année du Baccalauréat, au terme d'une enquête menée par la police judiciaire. Un communiqué du parquet de Meknès parvenu, jeudi à l'agence MAP, précise qu'il s'agit de Abderrahim Chaouri, agent de service chargé de l'impression à l'Académie du ministère de l'Education nationale dans la région de Meknès-Tafilalet, et de Khattat Mohamed, agent d'exécution à la même Académie, qui ont agi avec la complicité d'autres individus.
Voir la suite »Ecole française : mission impossible
Pourquoi nos élèves sont de plus en plus séduits par les écoles françaises établies au Maroc ? L’enseignement public national, qui bouffe une grande part du budget général de l’Etat, répondra-t-il un jour aux attentes des Marocains ? Enquête. «Ma fille est major de sa promotion, mais avec son Bac national elle n’a pas été admise à la Faculté de médecine, alors que sa copine, qui a décroché un Bac français avec à peine la moyenne, a pu avoir accès aux universités les plus prestigieuses ». Parole d’un parent d’élève.
Voir la suite »Les fuites des épreuves du Bac sont à caractère local limité (Ministère)
Les fuites ayant entaché les épreuves unifiées du baccalauréat sont à caractère local limité, a-t-on affirmé lundi au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique. Selon le Directeur du centre national des examens au ministère, Mohamed Sassi, ce cafouillis n'a touché que deux centres sur les 29 que compte la ville de Meknès et les 64 que totalise la Région de Meknès-Tafilalet.
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