Pour Assabah, si certains observateurs considèrent ce résultat comme rassurant vu les conditions dans lesquels s’est déroulée la rencontre et le forfait de joueurs clé de l’équipe nationale, d’autres estiment que ce nul va à l’encontre des aspirations de l’équipe nationale et consacre sa prestation sans éclat lors du dernier match amical contre la Tunisie.
Sous le titre comment a-t-on échappé au déluge de Harare le bi-hebdomadaire spécialisé Al-Mountakhab estime qu’un point est mieux que rien, relevant que l’entraîneur national a opté pour une prudence qui frôle la prise de risque.
Pour le bi-hebdomadaire sportif, Annoukhba, qui titre Nouvelle déroute footbalistique: des choix stériles en héros, a estimé que ce nul, tout en étant un résultat positif, reste insatisfaisant en raison notamment de l’inefficacité de la ligne d’attaque qui comptait un seul joueur en pointe.
Le Matin du Sahara et du Maghreb, estime qu’en début de rencontre, en portant sa ligne d’attaque, très haut, chez l’adversaire, Fakhir a déjà constitué un mur qui handicapait sérieusement le Onze national du Zimbabwe, ajoutant qu’en gardant cette tactique, nous sommes persuadés que les Marocains auraient ajouté d’autres buts.
Pour sa part, Bayan Al Yaoum estime que ce résultat complique les calculs de l’équipe nationale, affichant une inquiétude croissante concernant le parcours des Lions de l’Atlas. Même son de cloche du côté d’Assahara Al-Maghribya, Al Ahdat Al-Maghribya et Assahifa, pour qui l’excès de prudence devant un adversaire à la portée a valu à l’équipe nationale deux précieux points.
Al-Monaâtaf écrit pour sa part qu’après ce nul qui suscite la polémique toutes les composantes du football national doivent se pencher sur la question de la défaillance tactique et les moyens de mettre en place des équipes nationales de bon niveau. De son côté, l’Opinion qualifie de pas vilain du tout ce nul, arraché dans un contexte difficile face au Zimbabwe soutenus par 45.000 spectateurs tous acquis à la cause de leur équipe.
Un nul tout aussi encourageant qu’il nous laisse aussi sur notre faim. Dans ce match très contesté, on aurait aussi bien pu gagner mais aussi perdre, relativise le quotidien, soulignant qu’on ne mesurera le réel impact de ce résultat qu’au début juin après le retour contre le même Zimbabwe et le voyage à Malawi.
Pour justement mesurer l’impact de ce résultat, Al Bayane a choisi de se propulser dans l’avenir, précisément dans la dernière journée de ces éliminatoires. Ce jour-là, le Maroc sera au repos et devrait attendre l’issue du match Zimbabwe-Malawi, pronostique le quotidien, avertissant que si le Maroc sera assuré de l’emporter contre le Zimbabwe le 2 juin prochain, on sera condamné au pire face au Malawi le 16 juin où le Maroc se déplacera et subira les affres du climat, du dépaysement et de la pression locale.
MAP