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Les négociations entre Noureddine Naybet et les responsables du club qatari d’Al-Wakra, où évoluent Youssef Chippo et Bouchaib Lambarki, sont toujours en cours. Ces derniers ont proposé à Naybet une somme de 3,2 millions d’euros pour deux saisons.
Naybet, lui, a demandé 3,8 millions. Et il est fort probable que Naybet rejoindra le club qatari. Surtout qu’il a perdu sa place de titulaire au sein de son club Tottenham Spurs.
Transféré, la saison passée, du Deportivo La Corogne à Tottenham, Naybet avait signé pour un (1) million de dollars.
Après plusieurs hésitations entre partir au Qatar où il a reçu une offre mirobolante du club Al-Arabi, rester dans son club le Deportivo La Corogne ou partir ailleurs, Naybet avait opté pour Tottenam. L’entraîneur de ce dernier, l’ancien sélectionneur français Jaques Santini, était derrière ce choix.
Ainsi donc a pris fin une belle aventure de Naybet en Liga espagnole, avec le Super Depor. Il en gardera tout de même d’excellents souvenirs.
Avec le club de la Galice, où il a passé 8 ans, il a remporté le championnat d’Espagne en 2000 et la Coupe d’Espagne en 2002.
En 2003, il a atteint les demi-finales de la Ligue des champions.
Victime de son orgueil ou mal conseillé ?
Né le 18 février 1970, Noureddine Naybet a débuté sa carrière au sein du Wydad de Casablanca avec lequel il a joué quatre saisons (89-90, 90-91, 91-92 et 92-93). Il rejoint par la suite l’équipe de Nantes (France) durant la saison 93-94, avant d’être transféré au Sporting CP (Portugal) où il évoluera durant deux saisons. En 1996, il débarque en Espagne pour une belle aventure avec le Deportivo La Corogne.
Avec l’équipe nationale, Naybet qui compte plus de 100 sélections, a disputé deux Coupes du monde (1994 et 1998) et cinq Coupes d’Afrique des nations (1992, 1998, 2000, 2002 et 2004). Il a fait partie également du team qui a joué les Jeux olympiques de Barcelone 92 aux côtés de Baddou Zaki, l’actuel sélectionneur national.
Le différend de Naybet avec Zaki a poussé le capitaine du team national à prendre sa retraite internationale.
On regrettera que Naybet, l’un des plus grands joueurs marocains de tous les temps, soit ainsi parti sur un faux problème. Un différend avec le coach Zaki et qui, malheureusement, a pris des tournures fort désagréables. Dont une grande partie de la presse, en quête du sensationnalisme, a une part de responsabilité. Tout comme la fédération qui s’est cantonnée dans un silence-boudeur, ou comme disait Henri Vacquin, sociologue français d’entreprise « silence des perplexités sans réponse ».
Toujours est-il que Naybet ne mérite pas pareille mise au placard. Le football marocain ne mérite pas non plus un débat aussi bas que celui qui a opposé les deux hommes (Zaki et Naybet) en direct sur la première chaîne.
Navrant !
Bon vent quand même !
Source Menara
