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AUTOS : Le réveil de Peter
La 7e étape – Le général
Discret depuis le départ de Lisbonne, Stéphane Peterhansel a frappé un grand coup entre Zouerat et Atar. Le champion en titre a en effet signé sa 50e victoire sur le Dakar à l’occasion d’une longue spéciale qui faisait la part belle à la navigation. A ce petit jeu, l’homme aux huit victoires a repoussé tous ses adversaires et s’est replacé dans la hiérarchie au général où il est désormais deuxième, une place plus conforme à son statut, derrière son coéquipier Luc Alphand, deuxième de l’étape et qui compte 3’12 d’avance.
Les Mitsubishi ont donc repris le contrôle de la course et à l’exception des Volkswagen de Jutta Kleinschmidt et de Giniel De Villiers qui n’ont respectivement perdu que 11’49 et 16’29 pour se retrouver à 5’58 et 10’04 d’Alphand au général, c’est la débandade pour les autres concurrents. Sixième de l’étape, Carlos Sainz accusait ainsi 34’44 de retard à Atar. Un gouffre mais l’Espagnol peut s’estimer heureux quand Roma perdait 40 minutes, Schlesser 1h14 ou encore Magnaldi 1h41…
Luc Alphand pouvait savourer cette belle journée pour les Mitsu et cette place de leader : C’est bien d’être devant après la première vraie étape de désert. J’ai touché un peu à l’avant mais rien de sérieux. J’ai dû m’arrêter quatre fois et je pense qu’on a perdu 15 minutes dans l’herbe à chameau. Mais je suis content d’arriver à Atar sans avoir connu de problème majeur alors que beaucoup de voitures sont encore dans le désert. Stéphane Peterhansel, malgré sa performance du jour, laissait entendre qu’il pouvait encore faire mieux car tout n’avait pas été parfait : C’était une étape très difficile avec beaucoup de dunes et un peu d’herbe à chameau. La différence s’est faite par la navigation. J’ai eu une crevaison et nous avons perdu du temps en dégonflant puis en regonflant mais c’est une excellente journée pour nous.
MOTO : Coma assure, Despres en souffrance
La 7e étape – Le général
Bien installé en tête du général, Marc Coma a vécu une journée tranquille malgré la dureté de l’étape proposée entre Zouerat et Atar. L’Espagnol s’est contenté de la deuxième place de l’étape mais conforte sa situation de leader. Aujourd’hui j’ai souffert mais j’ai pris aussi énormément de plaisir dans cette étape. Avec le départ inversé tu trouves beaucoup de monde. Et beaucoup de traces. Tu ne peux pas t’y fier . Il faut vraiment suivre ton road book et rien d’autre. Tout est allé très bien, mais à 50 kilomètres de l’arrivée, j’ai senti que la roue arrière allait mal. J’ai fini avec la roue à plat mais à peu près normalement. Je suis content car j’ai fait la course en tête, la moto va bien et l’équipe est au top., expliquait-il à l’arrivée, au cœur du désert mauritanien.
Comme la veille, c’est la KTM du Chilien Carlo de Gavardo qui a été la plus rapide devant celle de Coma. Le Sud-Américain voyait dans cette longue étape un résumé de ce qu’est le Dakar, une course physique avec des pièges partout : C’est la dureté physique que je retiens de la journée. c’était éprouvant. Une fois de plus, aussi, je vois qu’il faut toujours rester hyper concentré. A un moment donné je voyais Marc et j’ai voulu revenir un peu plus sur lui. Et je suis tombé. Sans aucune gravité, mais tout le Dakar est là : il ne faut jamais faire d’erreur et rester toujours au maximum de la concentration et de la maîtrise.
De son côté, Cyril Despres a dû faire preuve de beaucoup de courage pour supporter la douleur physique due à cette luxation de l ‘épaule contractée la veille. Mais le Français a serré les dents et a terminé l’étape, concédant une demi-heure au vainqueur du jour. Il glisse à la quatrième place au général et se concentre désormais sur son nouvel objectif : rallier Dakar coûte que coûte…
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