Infos du Maroc
Entre l’équipe nationale et les « Harambée Stars », il y a tout de même une différence de classe et les coéquipiers de Zaïri se sont chargés de le démontrer à l’aller. La leçon administrée a été si forte que l’entraîneur Kenyan avait été limogé sur le champ et depuis, on se mobilise du côté de Nairobi pour une éventuelle revanche – avec un nouveau coach.
Il est un fait que chez lui, à Nairobi (à 1630 m d’altitude) le Kenya sera autrement plus redoutable devant son public et sur son terrain.
D’ailleurs, on ne sait pas dans quelle mesure, l’altitude jouerait tout comme le passage du niveau de la mer et des 40 degrés d’Abou Dhabi aux températures plus clémentes en cette saison, à Naïrobi où la température n’excède rarement les 20 degrés.
On ne sait également dans quelle mesure ce stage aurait été utile car en général on fuit plutôt la canicule même si les installations sont luxueuses comme à Abou Dhabi.
On verra à l’usage et après tout, l’équipe du Maroc a négocié plutôt bien ses déplacements avec de bons résultats au Bostwana, au Malawi et surtout à Conakry où la Guinée était autrement plus redoutable que le Kenya.
A Nairobi, notre équipe aura aussi à gérer une absence de marque, celle de Chamakh mais pour y pallier, Zaki a du beau monde en réserve, et Boussaboune, par exemple, a prouvé qu’il était plus qu’un joker de luxe.
Pour le reste, la richesse de l’effectif marocain est une force capable de tous les exploits et les Marocains sont parfaitement capables de gagner au Kenya, là où les Kenyans sont encore in battus. Les Marocains viseront, en tous cas, un bon résultat avant d’affronter le Botswana et avant d’aller à Tunis.
Quelque part, le Kenya arbitrera sans doute, le duel (encore à distance) que se livrent les Marocains et les Tunisiens. Parce que le Kenya jouera, après cette rencontre contre le Maroc, par deux fois contre la Tunisie.
On n’en est pas encore là, et l’objectif pour nos Lions est de faire un très bon résultat à Nairobi pour mettre le maximum de pression sur les Tunisiens. C’et pourquoi cette étape est très importante et même aussi importante que celle de Tunis qu’elle conditionne dans diverses mesures. Les Lions de l’Atlas sont tout à fait capables de la franchir même dans toutes les difficultés afférentes à ce genre de déplacement en Afrique. Le tout est d’oublier l’adversaire qui nous avait affronté à l’aller et d’avoir une autre approche face à ce Kenya qui vise tout de même une place à la CAN. On fera confiance à nos joueurs dont le professionnalisme n’est plus à vanter, et qui savent que tout un pays est derrière eux pour les soutenir à Nairobi.
Salem HADARI
source:lopinion
