Ligue des champions arabes : Le Raja joue son titre face à Tulkaram (Palestine)

Par la suite, le Raja avait connu des déboires aussi bien en championnat qu’en Coupe du Trône, ratant les deux compétitions. Pis, les Casablancais avaient même déclaré forfait en quarts de finale, refusant de se déplacer à Agadir pour y rencontrer le Hassania.

Cela avait soulevé l’ire des supporters rajaouis dépités par cette décision des dirigeants. D’aucuns avaient, par ailleurs, reproché au comité d’avoir engagé l’équipe sur plusieurs fronts, ce qui avait engendré fatigue et blessures aux joueurs incapables de soutenir le rythme des compétitions. Mais tout cela est du ressort du passé et le Raja entend, cette saison, défendre son titre arabe tout en faisant excellente figure en championnat.

Les Verts, sous la conduite d’Oscar Fullone, ont multiplié les matches amicaux, participant notamment aux tournois Moulay Ismaïl à Meknès, Ahmed Antifit à Casablanca et Chergui Lyazid à El Jadida.

Au cours de ces tournois, l’entraîneur argentin a procédé à une revue générale de son effectif et a lancé dans le bain les nouvelles recrues susceptibles de défendre les couleurs du Raja.

Néanmoins, les Verts seront en butte à un énorme problème puisqu’ils évolueront hors de leurs bases.

Le complexe sportif Mohammed V étant fermé pour travaux, le stade Jego étant trop exigu, les dirigeants du Raja se sont rabattus sur le stade Bachir pour y jouer. Pour ce qui est du championnat, les Rajaouis seront obligés d’aller jouer au Stade Harti à Marrakech dès dimanche prochain face à la JSM.

C’est une aberration à l’heure où l’on nous rabâche les oreilles avec la mise à niveau du football national.

Comment voudrait-on améliorer notre championnat à l’heure où les deux plus grands clubs du Royaume, le Wydad et le Raja, ne possèdent pas de terrains où jouer, eux qui sont capables de drainer des milliers de spectateurs lorsque le complexe sportif Mohammed V est opérationnel !?

Quoi qu’il en soit, le Raja devra normalement s’imposer cet après-midi à partir de 16 heures, au stade Bachir face à la modeste formation palestinienne de

Tulkaram loin d’être un foudre de guerre.

LE MATIN

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