Infos du Maroc
En premier lieu, le manque de temps suffisant pour se préparer et mettre sur pied une équipe compétitive. En effet, la FRMF a reçu la lettre d’invitation tardivement puisqu’elle n’a été avisée de la participation du Maroc que quinze jours avant le démarrage de la compétition. Les organisateurs exigeaient de la FRMF les noms et numéros de passeports de 10 joueurs de champ, de 2 gardiens de but et d’un médecin, et ce, le plus vite possible.
Le manque de temps a donc empêché les responsables d’effectuer des présélections afin d’avoir un large choix de joueurs et de prendre les meilleurs susceptibles de défendre les couleurs nationales.
Après donc uniquement deux stages de présélection, l’équipe, non encore au top du point de vue préparation, s’est envolée pour l’Afrique du Sud. En outre, la fatigue du voyage a eu des conséquences fâcheuses sur le rendement de l’équipe qui s’est retrouvée dans le groupe du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, deux pays où existe un championnat de beach soccer.
Résultat, nous avons perdu les matches contre la Côte d’Ivoire et le Cameroun malgré la bonne volonté de nos joueurs menés par Daoudi et Chiba, les deux leaders du groupe. Néanmoins, estime Haddaoui, cette participation fut une expérience enrichissante. En effet, il est indispensable d’instaurer un championnat national pour pouvoir rivaliser avec les autres équipes continentales et internationales. Haddaoui tient à remercier la FRMF pour l’aide, combien précieuse, qu’elle a accordée à l’équipe nationale.
Mustapha Abou Ibadallah
LE MATIN
