Les Ivoiriens ont remporté l’épreuve une seule fois, en 1992, et leur présence dans le dernier carré constitue une véritable surprise puisqu’ils n’avaient plus atteint ce niveau de la compétition depuis plus d’une décennie.
Leur qualification aux tirs au but face aux favoris, les Lions indomptables du Cameroun, a totalement redistribué les cartes de cette CAN 2006.
Drogba est devenu la star du tournoi, éclipsant son rival Samuel Eto’o avec lequel il est par ailleurs en concurrence pour le titre de joueur africain de l’année.
Les Eléphants comptent sur le buteur de Chelsea comme sur un sauveur à l’heure de défier les Aigles du Nigeria.
Le match qui se disputera au stade Haras el-Hedood sera l’occasion pour l’équipe ivoirienne de prendre une revanche attendue depuis longtemps: en 1994 le Nigéria s’était imposé aux penalties à ce même stade de la compétition.
Drogba est un très grand joueur. Il possède quelque chose de particulier. Nous sommes très fiers de ce qu’il fait pour l’équipe, a commenté le défenseur Kolo Touré.
Ce sera un match très dur mais nous sommes en demi-finales et tout peut arriver. Nous avons toutes nos chances, a-t-il ajouté.
Qualifiés pour la Coupe du monde, les Ivoiriens ont de bonnes raisons de croire en un destin radieux.
Ils devront pourtant se méfier de Nigérians qui ont beaucoup à se faire pardonner après avoir échoué dans leur tentative d’accéder au tournoi mondial.
Nous voulons oublier notre échec lors des éliminatoires pour le Mondial allemand, a commenté le sélectionneur Augustine Eguavoen. Cela fait également longtemps que nous n’avons pas gagné la Coupe d’Afrique des nations.
Leur dernier sacre remonte à 1994 en Tunisie face à la Zambie.
Nous avons eu un peu de chance pour parvenir en demi-finale mais il faut toujours un petit coup de pouce du destin dans des tournois comme celui-ci, a-t-il ajouté.
Le Nigeria a également dû passer par l’épreuve des penalties pour sortir le tenant du titre, la Tunisie de Roger Lemerre.
Les deux équipes ont dû disputer les prolongations, a commenté le sélectionneur ivoirien Henri Michel. Ce qui nous place sur un pied d’égalité de ce point de vue.
© Reuters 2006.