Première leçon : ne pas faire preuve de suffisance, en se disant que l’essentiel a été fait et que plus rien ne peut nous arriver.
Ce serait vraiment ridicule et amateur, d’avoir fait tout ce trajet pour rien.
En un mot : le public marocain attend de ses lionceaux qu’ils défendent leurs chances du mondial car la finale aujourd’hui tout le monde y croit. Deuxième leçon : Oublier la demi-finale perdue contre le Nigeria lors de la CAN 2005 dans les circonstances que tout le monde sait.
Faire preuve de professionnalisme, c’est s’adapter au contexte de la compétition tout en jouant de cette belle manière qui a fait si mal à nos adversaires. Troisième leçon : Si les qualités techniques et morales du groupe ne sont plus à démontrer, il serait opportun de corriger les lacunes tactiques des lionceaux de l’Atlas que l’on peut analyser comme suit :
– Manque de pressing de la part des attaquants et du milieu.
– Absence de marquage individuel et de pression sur le porteur du ballon adverse, ce qui demeure inadmissible à ce stade de la compétition.
– Très mauvais placement de la défense sur les coups de pieds arrêtés.
– Tendance du gardien Amine Bourkadi à quitter sa cage sans même réussir ses sorties.
– Last but not least, perte du ballon très rapidement alors qu’il faudrait le conserver, faire courir nos adversaires et laisser notre défense souffler un peu. Imaginez qu’avec toutes ces lacunes tactiques, nous jouons aujourd’hui une demi-finale de Coupe du Monde. La preuve – s’il en fallait que ce groupe a de la qualité, du potentiel et que sa marge de progression demeure très grande pourvu que Fethi Jamal se penche sérieusement sur la question. Pour le reste, à 90 mn d’une finale de mondial, cela mérite de mettre toutes ses forces, toute son énergie et toute sa concentration dans la bataille.Bon courage à nos lionceaux et prions que ce mardi soit soir de fête dans tout le Royaume.
source:lopinion