La convention, signée par les directeurs de l’INH et du NIH, respectivement, Pr Rajae El Aouad et Mr Elias Zerhouni, en présence du Ministre de la Santé, Dr. Mohamed Cheikh Biadillah et de l’Ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, M. Thomas Riley, vise à encourager la coopération dans la recherche fondamentale et biomédicale, ainsi que la formation dans le but d’améliorer la santé humaine.
Les deux parties s’engagent également à faciliter les liens de coopération en matière de recherche scientifique entre les chercheurs marocains et américains, à former des jeunes scientifiques et à renforcer la capacité des institutions de recherches.
Cette déclaration porte sur plusieurs secteurs d’intérêt scientifique communs notamment les maladies infectieuses, la santé maternelle et infantile, l’information médicale, le cancer, la formation en recherche clinique et la santé publique.
D’autres secteurs d’intérêt scientifique communs figurent dans cette convention notamment le développement des capacités pour la production de vaccins et les traumatismes et dommages provoqués par les catastrophes et les intoxications.
Par ailleurs, les deux institutions prévoient de travailler en partenariat à travers leurs agences respectives afin d’encourager les efforts susceptibles d’améliorer la santé d’une manière générale et s’engagent à développer des mécanismes de renforcement de la collaboration portant sur les projets de recherche commun, l’organisation d’ateliers scientifiques et l’identification des opportunités de formation au profit des chercheurs.
Dans une déclaration à la MAP, Dr. Biadillah a indiqué que la signature de cette convention intervient à un moment historique dans les relations entre le Maroc et les Etats-Unis surtout après l’entrée en vigueur de la zone de libre échange entre les deux pays, qui offrira d’autres champs de collaboration pour nos scientifiques.
Il a par ailleurs indiqué que l’établissement des ponts de recherche avec ce grand institut prestigieux américain ouvre de nouvelles perspectives en matière de transfert des compétences et de technologie pour notre pays.
De son côté, M. Zerhouni a mis l’accent sur la nécessité de développer des relations plus fréquentes entre les scientifiques dans les deux pays, appelant au développement des compétences technologiques, techniques et des connaissances.
Cellule de Communication de l’INH