D’après l’organisation, l’introduction de nouveaux vaccins contre le papillomavirus humain (PVH), le virus qui provoque le cancer du col de l’utérus, pourrait avoir des répercussions importantes sur la santé des femmes dans ces pays. Ainsi, en 2006, un vaccin protégeant contre l’infection et la maladie associée au PVH a reçu l’autorisation de mise sur le marché et un autre vaccin pourrait être autorisé prochainement.
Le vaccin récemment autorisé prévient efficacement les infections à PVH de types 16 et 18, responsables d’environ 70 pc de tous les cancers du col de l’utérus, affirme l’OMS dans un communiqué publié mardi à Genève, soulignant que ce vaccin, ainsi qu’un autre, sont en cours d’examen réglementaire dans divers pays du monde et pourraient fournir une occasion nouvelle d’éliminer le cancer du col de l’utérus, le deuxième sur la liste des cancers les plus meurtriers pour les femmes.
Selon l’OMS, ces vaccins offrent une occasion unique de s’intéresser à une catégorie de population traditionnellement difficile à atteindre à savoir, les jeunes adolescents.
Une stratégie multiforme devrait donc saisir cette occasion pour renforcer les programmes de santé destinés aux adolescents.
L’OMS estime que la mobilisation de ressources destinées à renforcer les systèmes de santé et à acheter des vaccins contre le PVH, tant sur le plan national qu’international, doit constituer une priorité. De même que des moyens inédits doivent être trouvés pour financer l’introduction du vaccin contre le PVH.
Au niveau international plus précisément, des partenariats seront nécessaires pour tenter de réduire le délai habituel entre le moment où un vaccin est formellement enregistré et celui où il est disponible dans les pays en développement, et pour fixer un prix négocié et une capacité de production adéquate pour approvisionner les pays en développement, indique-t-on de même source.
MAP