Contre la maladie d’Alzheimer, un traitement en forme de repas

Pour le Dr Pujol, ce repas thérapeutique doit durer au moins une heure. Pas moins ! Un avis confirmé par Yves Clerq, psychologue à l’Institut Meslay de Montaigu : « Si le repas dure effectivement une heure, nous diminuons le risque de dénutrition dans des proportions considérables ». Mais d’autres détails ont leur importance : « laisser les gens choisir leur place à table, ne pas présenter à un sujet malvoyant des aliments de couleur pâle dans une assiette blanche ». Sans oublier bien sûr des mesures simples, comme le fait d’adapter l’alimentation aux capacités de mastication et de déglutition de chacun.

Comme le rappelle Jean-François Pujol, « les malades d’Alzheimer présentent un grand risque de dénutrition, laquelle est une source d’aggravation de la maladie. Une vigilance accrue par des soignants formés permet une prévention adaptée ». Rappelons que 800 000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer actuellement en France. Et que seulement 40% d’entre elles vivent en institution.

Source: Destination Santé

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