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L’Algérie ne peut être «juge et partie» dans la question du Sahara marocain

Invité par l’Association sahraouie de défense des droits humains (ASADEH), l’actuel président du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) aux îles Canaries, qui a également eu des entretiens avec le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Ismail Alaoui, a dénoncé l’attitude du voisin algérien qui persiste à entraver l’aboutissement d’une solution définitive de cette question. Le responsable espagnol a affirmé ne pas comprendre l’attitude d’Alger qui aspire à jouer le rôle de «protagoniste» dans la région.

A noter que l’ASADEH, dont le siège est en Catalogne (Espagne), a appelé les populations sahraouies à s’impliquer pour faire réussir «le nouveau plan de large autonomie». Son président, Ramadan Messaoud Larbi, a indiqué que l’Association a constaté «une réelle volonté marocaine pour mettre en place un système d’autonomie, en tant que solution appropriée de nature à rassembler l’ensemble des fils des provinces sahraouies».

L’ASADEH, composée essentiellement d’anciennes victimes du polisario et d’acteurs issus des provinces du Sud, «ne peut pas rester les bras croisés devant la détermination du polisario d’imposer le fait accompli», a-t-il poursuivi.

El Mahjoub Rouane
LE MATIN

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