Derières actualités

Mon fils n’est pas un cyber-criminel

Arrêté le 25 août 2005, puis condamné à deux ans de prison à Salé, Farid Sebbar qui est soupçonné d’avoir conçu les virus «Zotob», «Rbot» et «Mytob», vient de faire appel de son jugement. Son père se dit convaincu de son innocence. Entretien. ALM : Vous venez de faire appel du verdict de votre fils condamné à deux ans de prison pour un acte de cyber-criminalité. Pensez-vous que ce verdict est sévère ? Mohamed Sebbar : Ce verdict est très sévère. Il n’a pris en considération ni l’âge de mon fils, qui était à son dix-septième printemps, ni son casier judiciaire vierge et encore moins son comportement irréprochable à l’égard de son entourage. A la prison de Salé, mon fils jouit d’une grande estime. Tout le monde, y compris les employés, peut en témoigner. Inoffensif, mon fils ne ferait pas de mal à une mouche. Ses professeurs peuvent également témoigner du sérieux et des bons résultats qu’il a réalisés. Arrêté le 25 août 2005, Farid m’a dit : « Papa, on ne va quand même pas m’empêcher de passer mon baccalauréat ». Il a réussi. Jusqu’au-boutiste, il s’inscrit cette année à la Faculté des sciences économiques de Salé.

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France : les banlieues s’embrasent

Un an après le déclenchement des violences urbaines de l'automne 2005, les tensions restent vives en région parisienne où le gouvernement tente de concilier fermeté et politique de cohésion sociale. A force de «célébrer» les émeutes de banlieues de 2005 et de souffler autant sur les braises que sur les bougies faut-il s’étonner d’obtenir quelques «cadeaux-maison»? Caillassages d’automobilistes ici ou là, agressions contre des agents de police, bus incendiés… «Nouvelle violence cette nuit», a titré en Une jeudi dernier le quotidien français «Le Parisien».

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Le prix du poulet appelé à augmenter

Face à la flambée des prix du maïs sur le marché international, le prix du poulet devrait augmenter de 50 centimes à 1 dirham. Pour parer à cela, les aviculteurs nationaux demandent une exonération temporaire des droits de douane sur cet aliment. Les aviculteurs nationaux craignent une flambée du prix du maïs sur le marché international. La Fédération interprofessionnelle des aviculteurs (FISA) vient de demander une exonération temporaire des droits de douane sur cet aliment essentiel dans l’élevage. «La tonne de maïs, qui coûtait 125 dollars en juin dernier, est passée cette semaine à près de 175 dollars. Les professionnels du secteur aussi bien au Maroc qu’à l’étranger s’attendent fatalement à arriver au mois de décembre prochain à 200 dollars la tonne», précise Youssef Alaoui, président de cette fédération. Dans une lettre récemment adressée au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, la Fisa demande un taux minimal de 2,5 % des droits de douane au lieu des 17,5%.

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