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Au moins quatre-vingt mineurs émigrés, internés dans des centres d'accueil de Tenerife, aux Iles Canaries, ont été hospitalisés dimanche, suite à une intoxication alimentaire, rapporte, lundi, le journal local El Dia. Selon le quotidien, les mineurs qui ont été traités par les services sanitaires présentaient des douleurs gastro-intestinales, dues à la consommation de certains produits dans les deux centres d'accueil de Nivaria et de Tegueste, à Tenerife.

D'emblée, il faut rendre hommage aux forces marocaines de sécurité et de police. Sans leur vigilance, sans leur veille patiente, inscrite désormais comme une donnée de la nouvelle réalité sociale, nous n'aurions guère, soyons-en sûrs, le privilège de connaître la paix et la sérénité. Coup sur coup, presque au même moment, deux opérations de neutralisation viennent d'avoir lieu. L'une, à Casablanca, a permis de démanteler une « structure terroriste, baptisée Jamâat Attaouhid oua al-jihad fi-al Maghrib », l'autre, l'arrestation à Lâayoune de trois complices, coupables d'avoir introduit des armes à feu au Maroc. Dans un cas comme dans l'autre, ils relèvent du code de procédure pénale quand ce n'est pas d'une haute cour.

Ils ciblaient des commissariats Les services de sécurité ont procédé au démantèlement d'une structure terroriste appelée “Jamaât Attaouhid Oua Al Jihad Fi Al Maghrib”. Le réseau basé à Casablanca se composait de treize jeunes, tous des Marocains, qui avaient fait allégeance à Hamid Marzoug alias Abou Zoubeir Al Maghribi. Cette structure qui s'était constituée depuis presque deux années voulait s'attaquer à plusieurs commissariats de police et à quelques “intérêts étrangers”. Pour ce faire, le groupe terroriste comptait sur un de ses membres qui avait suivi une formation sur les explosions à distance à l'aide de téléphones portables. “Jamaât Attaouhid Oua Al Jihad Fi Al Maghrib” voulait également installer un maquis dans l'Atlas.