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SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a présidé, lundi au Palais Royal à Casablanca, la cérémonie de signature d'une convention relative à la réalisation d'un projet d'habitat à Beit Hanina, dans la ville d'Al Qods Acharif, portant sur la construction de 156 unités de logement au profit des habitants de la ville sainte à revenu limité pour un coût de 20 millions de dollars. Dans une allocution devant SM le Roi, M. Abdelkébir Alaoui M'daghri, Directeur de l'Agence Beit Mal Al Qods Acharif, a mis en exergue les efforts que SM le Roi déploie à la tête du Comité Al Qods au service de la juste cause de la ville sainte, des droits de ses populations, de son histoire, de sa civilisation et de son identité aux dimensions arabe, islamique et humaine. Le Comité Al Qods, sous la présidence éclairée du Souverain, trace la voie et donne l'exemple de l'action saine qui privilégie les réalisations aux slogans et les réalités concrètes aux discours, a dit M. Alaoui M'daghri.

Khalid Naciri, ministre de la Communication se réjouit de la qualité du festival. Nous l’avons croisé dans le hall du Palais du Congrès et lui avons demandé de nous en dire plus. Il nous a fait part également de sa visite récente au Caire à l’occasion du Festival des médias arabes. Quel regard portez-vous sur le Festival International du Film de Marrakech ? Avec ce festival, le Maroc devient un point de rencontres cinématographiques de dimension internationale majeure et se positionne très sérieusement dans la cour des grands. C’est une preuve supplémentaire que le Maroc est capable de réussir de grands défis. J’ajouterais aussi qu’après quelques rares années d’activité, le festival du film de Marrakech est devenu une référence internationale. Je crois que nous n’avons que des raisons de nous en féliciter.

Le courant «Khatt Chahid» est une des manifestations de cette nouvelle tendance à la résistance à «la dictature des camps» exercée par Mohamed Abdelaziz et les siens. Il compte faire entendre sa voix lors du 12ème congrès du Polisario. Le 12ème congrès du Polisario, qui se tiendra du 14 au 18 décembre à Tifariti, pourra-t-il être une exception démocratique dans l’histoire de ce mouvement séparatiste ? Pour la plupart des observateurs, la réponse à cette occasion est «Non». «Un mouvement dont la direction a été désignée et soutenue par le pouvoir algérien ne peut être qu’à l’image de ce pouvoir à savoir non démocratique», estime un analyste sahraoui. D’ailleurs, depuis sa création, le Polisario n’a jamais été un mouvement autonome capable de générer sa propre élite et développer ses propres visions politiques. Ce qui lui aurait permis d’opérer un virage stratégique et saisir des occasions historiques qui lui ont été offertes pour régler définitivement le pseudo-conflit du Sahara et mettre fin à la souffrance d’une population maintenue contre son gré dans les camps de Tindouf.