Les fauteurs de troubles au camp Gdim Izik et à Laâyoune agissaient sous les ordres du Polisario et des services de renseignements algériens.
Le bilan des victimes parmi les forces de l’ordre s’alourdit davantage. Cinq éléments blessés lors de l’intervention, lundi 8 novembre, pour libérer des personnes âgées, des femmes et des enfants séquestrés dans le campement de Gdim Izik, près de Laâyoune, ont succombé à leurs blessures, selon des sources hospitalières. Leur décès porte ainsi à dix le nombre de martyrs du devoir parmi les Forces auxiliaires, la Gendarmerie royale et la Protection civile. Parmi les victimes figurent Nour Eddine Ouderhm, Momahed Ali Boualem, Yassine Bougataya, Abdelmoumen Ennchioui, Oualaid Ait Alla, Badr Eddine Torahi, Abdelmajid Adardour et Mohamed Najah. Par ailleurs, le procureur général près la Cour d’appel de Laâyoune avait ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances du décès du dénommé Brahim Guergar Ould Mohamed Ould Hammadi, heurté par un véhicule lors de ces violences. A noter que la vie a repris son cours normal mardi matin, après une journée du lundi marquée par des actes de vandalisme ayant détérioré plusieurs biens publics et privés et mis la sécurité des citoyens en péril. Le préfet de la police de la ville, Mohamed Dkhissi, a indiqué que la situation sécuritaire dans la ville est revenue à la normale grâce à l’intervention des forces de sécurité.
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