les prix du pétrole se sont rapprochés de 60 dollars le baril (59,29 euros), lundi 20 juin, à New York. Les marchés craignent une rupture des approvisionnements à la fin de l'année si les pays producteurs notamment ceux de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne parviennent pas à répondre à une forte croissance de la demande au cours de l'hiver.
Mais la question lancinante, qui revient sans cesse, est à beaucoup plus long terme. C'est celle de la baisse inéluctable des réserves pétrolières, qui pèse désormais de façon quasi structurelle à la hausse sur les cours.
On est certes encore loin de la pénurie. Avec 85 millions de barils par jour, jamais le monde n'a pompé autant d'or noir. Au rythme actuel, le monde produira 121 millions de barils en 2030, dont la plus grande part proviendra alors de capacités qu'il reste à construire , estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
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