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Les ravisseurs du Français Bernard Planche menacent de le tuer

DUBAI - Les ravisseurs du Français Bernard Planche, enlevé à Bagdad le 5 décembre, ont menacé de le tuer si la France ne mettait pas fin à sa présence illégitime en Irak, selon la chaîne satellitaire Al-Arabiya qui a diffusé mercredi soir une vidéo de l'otage. Les ravisseurs, se présentant sous le nom du Bataillon de la vigie pour l'Irak, ont revendiqué l'enlèvement du ressortissant français et menacé de le tuer si la France ne mettait pas fin, à ce que le groupe qualifie de présence illégitime en Irak, a annoncé le présentateur de la chaîne en montrant la vidéo. Les images, en noir et blanc, avec l'emblême en couleurs du groupe, montrent un homme avec une moustache et vêtu d'une chemise polo sombre, tenu en joue par deux hommes armés de fusils mitrailleurs, debout derrière lui. Je m'appelle Bernard, j'ai 52 ans. Je suis Français, de Lyon, dit l'otage en anglais. Je m'excuse pour les problèmes que j'ai causés à ceux qui ont essayé de m'aider. Je présente mes excuses à ma famille pour les problèmes que je leur ai causés, dit une traduction de son message, lue par Al-Arabiya. M. Planche a été enlevé le 5 décembre par des inconnus armés à son domicile dans l'ouest de la capitale irakienne. Il a une résidence en France, dans la banlieue nord de Lyon (centre-est), et représente à Bagdad AACCESS, une ONG peu connue, en qualité d'ingénieur mécanique spécialisé dans la distribution d'eau. Le présentateur d'Al-Arabiya souligne qu'il n'y a pas de soldats français en Irak et que la France a été l'un des plus fervents opposants à la guerre contre l'Irak. Le Français vivait, selon des voisins, seul dans une grande maison, sans gardes. La présence à Bagdad de Bernard Planche était connue de l'ambassade qui était inquiète depuis longtemps parce qu'il ne prenait pas les mesures nécessaires, avait indiqué une source diplomatique française dans la capitale irakienne, après son enlèvement. Source : Romandie News

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Trois ressortissants britanniques portés disparus à Gaza

GAZA/LONDRES - Le ministère britannique des affaires étrangères a confirmé la disparition de trois citoyens britanniques dans la bande de Gaza. Londres s'est cependant refusé à utiliser officiellement le terme d'enlèvement. Nous pouvons confirmer que trois Britanniques sont portés disparus dans les territoires occupés, mais nous ne voulons pas parler d'enlèvement ou de kidnapping, a déclaré un porte-parole du Foreign Office. Si le Foreign Office a confirmé que les trois Britanniques disparus étaient une femme et ses parents, il s'est refusé à confirmer les informations de la BBC et d'autres médias britanniques selon qui il s'agirait d'une jeune femme de 25 ans travaillant pour une association humanitaire dans la bande de Gaza. Le ministère britannique des affaires étrangères n'a pas non plus précisé depuis combien de temps les parents de cette jeune femme se trouvaient dans la région et si ceux-ci vivaient au Royaume-Uni. Selon les informations sur place des services de sécurité palestiniens et de plusieurs témoins, les trois ressortissants britanniques ont été enlevés par plusieurs hommes armés, à Rafah, près de la frontière avec l'Egypte. Aucune revendication n'avait encore été formulée mercredi soir par les supposés ravisseurs. Cet enlèvement, s'il se confirme, est le dernier d'une série de rapts ou tentatives de rapts qui ont visé des étrangers dans la bande de Gaza au cours des derniers mois. Un Néerlandais et un Australien, enseignants de l'American International School avaient été enlevés mercredi dernier par des hommes armés à Gaza avant d'être libérés sains et saufs huit heures plus tard. Ces enlèvements qui s'inscrivent dans un climat d'insécurité générale dans la bande de Gaza ont tous été sévèrement condamnés par l'Autorité palestinienne qui n'a cependant pas réussi à les empêcher en dépit d'un ordre clair du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas. Tous les étrangers enlevés ont été libérés sains et saufs par leurs ravisseurs qui cherchaient en règle générale par ce moyen à obtenir la libération de Palestiniens détenus par l'Autorité palestinienne. Source : Romandie News

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