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Après les taxis clandestins «Khataffas », c'est au tour des «carros» (charrette tirée par un cheval) d'intégrer le décor de la ville. A l'intérieur de la cité, les « carros », exploités par des jeunes, font office de petits bus assurant une partie des transports en commun. Le coût de ce moyen de transport (2DH) est trois fois moins élevé que celui des taxis, mais on y perd en temps et en confort, surtout que les passagers s'entassent sur une planche servant de siège. L'activité ne choque plus personne. Les passagers sont très à l'aise.

Mendiante, propriétaire d'une maison et millionnaire. C'est ainsi que l'on pourrait décrire Mi Zahra Bent Jilali. Cette vieille femme, âgée de 70 ans, le visage ridé et marqué par les sillons du temps, a parcouru pendant des années les ruelles et les boulevards de Casablanca à la recherche de passants qui veulent bien lui donner quelques pièces. Et c'est ainsi qu'elle a pu avec le temps accumuler une somme colossale qui a atteint les 110.318 DH et acheter six bracelets en or d'une valeur de 40.000 DH.

Cette femme pleure l'un des membres de sa famille tué quand un commando israélien, venu hier par hélécoptère, a détruit sa maison près de Baâlabek.