SIX OU SEPT QUESTIONS À CLARIFIER
Le chef de la diplomatie américaine est chargée par le président George W. Bush d’aider Israël à fixer certains détails du plan de retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza et de certaines zones de la Cisjordanie, dont la mise en oeuvre doit commencer à la mi-août. Mme Rice a déclaré que son principal souci était la coordination de cette opération. Selon elle, six ou sept questions doivent être clarifiées, dont la sécurité, le transfert des responsabilités aux institutions palestiniennes, la redistribution des biens et la liberté de mouvement.
Il faut de la clarté entre les deux parties sur ce qu’on peut attendre, a-t-elle déclaré à la presse à bord de son avion. C’est ce qui, je pense, conduira à réduire la confusion pendant cette période très difficile, a-t-elle poursuivi. La secrétaire d’Etat espère aussi que les deux parties vont remplir leurs obligations dans le cadre de la feuille de route, le plan de paix mis au point par la communauté internationale pour mettre fin à cinq années de conflits meurtriers.
Elle s’est félicitée de l’initiative des Palestiniens pour professionnaliser leurs services de sécurité, déclarant : Je pense qu’ils font des progrès dans ce domaine. Mais elle a ajouté : En terme de capacité à combattre le terrorisme, franchement, je pense qu’on peut faire mieux au quotidien. Je vais sûrement parler avec le président (Mahmoud) Abbas de la nécessité pour les Palestiniens de jouer un rôle déterminant pour assurer un environnement sûr dans lequel puisse prendre place le désengagement de Gaza, a dit Mme Rice.
CONTRE LES PROJETS ISRAÉLIENS D’EXTENSION DES COLONIES JUIVES
Mais la secrétaire d’Etat a également été très critique à l’égard des projets israéliens d’extension des colonies juives à l’est de Jérusalem qui ont provoqué de bruyantes protestations de la part des Palestiniens. Nous ne voulons pas que les Israéliens essayent d’imposer une politique du fait accompli sur le terrain, a-t-elle dit. Ils ne peuvent tout simplement pas s’engager dans des activités qui préjugent en quelque sorte du statut final de ces terres.
Certaines réalités doivent être prise en compte depuis la guerre israélo-arabe de 1967 , a-t-elle reconnu, mais il doit y avoir négociation, a-t-elle dit. Tout changement doit être convenu d’un commun accord, et je le spécifierai clairement encore aux Israéliens.
source:lematin