Huit autres persones ont été blessées dans cette nouvelle attaque: trois soldats israéliens, dont l’un sérieusement atteint, et cinq passagers palestiniens d’un taxi.
Des responsables militaires israéliens ont accusé le mouvement radical Jihad islamique d’avoir commis l’attentat. Le vice-ministre de la Défense, Zeev Boïm a pointé, de son côté, un doigt accusateur en direction de la Syrie. Damas encourage le terrorisme pour détourner l’attention de l’opinion internationale, sur la situation au Liban, a-t-il affirmé.
Le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a pour sa part condamné l’attentat, déclarant que cette opération était contre l’intérêt national palestinien dans la mesure où elle fournissait l’occasion à Israël de poursuivre son escalade militaire.
Le kamikaze a actionné une ceinture d’explosifs qu’il cachait à un barrage volant de l’armée israélienne, à l’entrée sud de la ville palestinienne de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie. L’homme se trouvait avec d’autres passagers à bord d’un taxi que les militaires israéliens ont arrêté et dont ils ont fait descendre les occupants pour un contrôle d’identité.
Dans la bande de Gaza, l’artillerie israélienne a poursuivi des bombardements dans un no man’s land de 16 km2 décrété dans le nord du territoire pour empêcher les tirs de roquettes palestiniennes contre les localités du sud d’Israël.
L’armée a indiqué avoir tiré une trentaine d’obus dans la nuit contre le nord de la bande de Gaza, et procédé à des raids aériens contre six routes donnant accès à des sites d’où il est possible de lancer des roquettes Qassam contre Israël.
Toujours dans la bande de Gaza, les forces de sécurité palestiniennes se sont efforcées de localiser une jeune militante britannique des droits de l’homme et ses parents, enlevés la veille par un groupe armé dans le sud de la zone. Depuis l’enlèvement, on est sans nouvelles des otages comme des ravisseurs.
Par ailleurs, Al-Qaïda affirme avoir tiré du Liban des missiles sur Israël, selon un site internet régulièrement utilisé par les insurgés en Irak.
Source : Romandie News