Israël n’a pas donné de réponse nette à ces demandes, estimant qu’il faudrait une période test pour s’assurer que de telles mesures ne portent pas atteinte à sa sécurité. Il craint que l’ouverture des frontières ne serve à introduire des armes dans la bande de Gaza en vue de la poursuite des attaques.
Concernant la frontière avec l’Egypte, les responsables israéliens font état d’un arrangement possible pour un déploiement de 750 gardes-frontières égyptiens chargés d’empêcher la contrebande d’armes à condition de ne pas modifier l’accord de paix israélo-égyptien de 1979, stipulant une démilitarisation du Sinaï. Les Egyptiens réclameraient un déploiement plus important.
En revanche, les deux parties sont d’accord pour que les maisons des colons de Gaza soient rasées après l’évacuation.
Les Palestiniens réclament aussi un changement de statut de la zone du nord de la Cisjordanie, dont seront évacuées quatre colonies, pour qu’elle devienne un territoire autonome palestinien. Israël se réserve le droit de garder un contrôle sécuritaire de la zone évacuée.