Contrairement à la Grande Mosquée de Paris, qui avait décidé de se satisfaire du jugement en première instance, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et la Ligue islamique mondiale (LIM) avaient fait appel de cette décision, jugeant que les caricatures publiées par l’hebdomadaire, constituent une injure stigmatisant un groupe de personnes à raison de sa religion.
L’UOIF et la LIM semblent bien décidées, si elles perdent à nouveau en appel, à se tourner vers la Cour européenne des droits de l’Homme, a indiqué l’avocat de Charlie-Hebdo.
Le 22 mars dernier, le tribunal de Grande instance de Paris avait relaxé Philippe Val, directeur de publication de l’hebdomadaire.
Il avait considéré que deux des caricatures visaient très clairement les intégristes et non les musulmans dans leur ensemble, alors que les limites admissibles de la liberté d’expression n’avaient pas été dépassées dans le troisième dessin.
MAP