Des cérémonies doivent se dérouler aux sièges de l’ONU à New York et Genève. En vertu d’une résolution de l’ONU, la commémoration internationale des six millions de victimes juives du nazisme est fixée le 27 janvier, date anniversaire de la libération en 1945 du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau.
Le gouvernement israélien a déjà marqué l’événement hier en se réunissant exceptionnellement à l’Institut Yad Vashem de Jérusalem.
Le souvenir est la meilleure riposte face à ceux qui affirment que l’Holocauste est une invention ou une exagération, a pour sa part déclaré Kofi Annan à Genève. Nous devons dénoncer en toutes circonstances ce mensonge issu d’esprits fanatiques, a poursuivi le secrétaire général de l’ONU.
Et le secrétaire général de miser dans la génération actuelle et l’exhorter à redoubler encore d’efforts pour prévenir les génocides et les crimes contre l’humanité, car, depuis la 2e Guerre mondiale, la communauté internationale a souvent assisté sans bouger à des atrocités commises à grande échelle.
Déposée par Israël, co-parrainée par 104 pays et adoptée par consensus, la résolution de l’ONU sur la Mémoire de l’Holocauste prie tous les Etats membres d’élaborer des programmes d’éducation qui graveront dans l’esprit des générations futures les enseignements de l’Holocauste, afin d’aider à prévenir les actes de génocide.
Les jeunes Helvètes seront ainsi sensibilisés à ces thèmes vendredi à travers des activités éducatives dans les écoles. Les directeurs cantonaux de l’instruction publique ont en effet décidé de se joindre à cette journée de mémoire.