Le mouvement palestinien radical Hamas, responsable de la plupart des attentats anti-israéliens, a annoncé dimanche qu’il ne prolongeait pas l’accord sur une trêve de la violence, conclu en mars avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas. Maintenant que la période d’accalmie est finie, nous confirmons que l’ennemi (israélien) va payer le prix de ses crimes contre notre peuple, a indiqué un communiqué des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a qualifié dimanche cette décision de grave erreur car la trêve négociée en mars au Caire n’était pas limitée dans le temps. Je ne vois pas de raison pour un arrêt de (la trêve), même si Israël l’a violée à plusieurs reprises, a commenté le dirigeant palestinien. J’estime qu’il est de notre intérêt qu’elle soit maintenue afin de pouvoir mener la reconstruction de l’économie et un retour de la situation à la normale, a-t-il encore dit.
Dynamitage d’un club
Peu avant, les Brigades des martyrs d’al-Aqsa et la branche armée du Jihad islamique avaient revendiqué, dans un communiqué conjoint, le tir pendant la nuit de deux roquettes contre la ville israélienne de Sdérot, dans le désert du Néguev. Les Comités de la résistance populaire avaient, de leur côté, revendiqué des tirs de roquettes contre des positions de l’armée israélienne et un kibboutz en Israël.
Par ailleurs, des activistes palestiniens armés et masqués ont pris le contrôle dimanche à l’aube d’un club privé fréquentés par les employés de l’ONU à Gaza et l’ont ensuite dynamité, selon une source sécuritaire palestinienne. Aucun groupe armé n’a momentanément revendiqué cette attaque qui s’est déroulée, à quelques mètres du bureau du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
TF1