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L’Algérie s’entête toujours à bloquer toute solution au Sahara

Ce n’est pas la première fois, ni la dernière que l’Algérie persiste à porter préjudice à notre cause nationale, arguant la défense des «peuples opprimés dans le monde». Cette thèse, que ce pays «voisin» continue de défendre avec acharnement au sein des Nations unies, confirme de plus en plus ses véritables objectifs en prétendant faire sien le principe du droit à l’autodétermination du soi-disant peuple sahraoui.

Dans ce cadre, il faut préciser que l’Algérie n’a jamais cessé de dresser les obstacles à sa disposition contre le processus pacifique dans lequel le Maroc s’est engagé pour parachever son intégrité territoriale.

Au lieu de dépenser l’argent de son pétrole dans des projets de développement humain, elle cautionne une cause déjà perdue puisque le Maroc est souverain dans son Sahara. Pendant ce temps, les rapports onusiens se ressemblent depuis le début des années 90 et n’aboutissent à aucun règlement pacifique de la question du Sahara. Le blocage vient évidemment de l’Algérie qui a des intérêts à ce que le conflit du Sahara marocain persiste. Elle essaye par tous les moyens d’empêcher le Maroc de parachever son intégrité territoriale. Pour arriver à ses fins, elle continue à remettre des armes et du matériel militaire au «polisario».

Cette persévérance nous rappelle l’Algérie des années soixante-dix, dont les dirigeants multipliaient les actions anti-marocaines. Ce pays est responsable d’un drame national sanguinaire et de souffrances régionales inhumaines dans les camps de Tindouf. Il a menti à plusieurs pays qui ont contribué de près ou de loin à la création de ces camps de séquestrés sur son propre territoire. Aujourd’hui, l’argent destiné au «peuple sahraoui» pris en otage dans les camps de Tindouf est dépensé dans les besoins personnels des galonnés d’Alger et des damnés de Tindouf.

La recherche du leadership régional avait conduit ce pays à proposer à James Baker, le 2 novembre 2001 à Houston, la division du territoire du Sahara marocain. Cette proposition de partition, qui faisait peu de cas de la population concernée, était destinée à mettre en échec l’accord-cadre proposé par James Baker en 2001, plan accepté par le Maroc et recommandé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1359 comme base de négociation.

Aujourd’hui, et de l’avis de toute la communauté internationale, ce plan Baker est désormais caduc. Le Maroc a proposé une solution politique, réaliste et démocratique pour clore ce dossier, dans le cadre du respect de la légitimité internationale. Cette initiative a été renforcée par le projet de gestion autonome des provinces sahariennes, dans le cadre de la souveraineté nationale.

Il est certain que la proposition du Maroc est soutenue par les Nations unies et les pays amis. Ce soutien international renforce le succès de la thèse marocaine. Et l’Algérie, en tant que partie prenante dans le conflit autour Sahara, ne peut plus exploiter la situation pour masquer ses défaites diplomatiques et son projet portant atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume.

Maintenant que l’Algérie a dévoilé son vrai visage et exprimé sans honte ses véritables prétentions, que reste-il du «polisario»? Absolument rien. L’entité séparatiste est quasi inexistante sur le plan international. Tout le monde sait que le «polisario» n’est autre qu’une carte algérienne qui lui permettrait, à la faveur de la naissance d’un Etat factice sous ses bottes, d’accéder à l’Atlantique pour faciliter le transport de ses ressources naturelles.

El Mahjoub Rouane
LE MATIN

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