Le premier objectif est clair. Il vise, avant tout, à éviter ces files interminables devant le consulat et les désagréments qu’elles entraînent.
Evidemment, si les files sont moins importantes, car seuls les demandeurs avec rendez-vous seront présents, il n’en demeure pas moins que cette nouvelle procédure exige un peu plus d’organisation puisqu’en revanche, elle risque d’accroître le délai d’obtention des visas.
«Il est important d’être prévoyant», précise Gilles Bienvenu, consul général de France à Casablanca. Les demandeurs devront s’y prendre à l’avance, surtout lorsque l’on a connaissance du volume des visas traités par jour par le consulat.
Il est, en effet, de 400 visas par jour en basse saison et le double, voire plus durant l’été. Cette procédure concerne toutefois la masse des visas, soit environ 60 % des demandeurs. Les rendez-vous seront pris sur une tranche horaire allant de 8h30 à 14h30 et elle sera étendue à 16h00 durant les périodes de pointes. Les demandeurs de visas, qui bénéficiaient de modalités de dépôt facilitées, ne sont pas concernés par cette nouvelle procédure.
Il s’agit notamment des chefs d’entreprise, des cadres ou membres des organismes rattachés à la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc ou disposant de coursiers dûment habilités auprès de ce consulat général et des demandeurs de visa long séjour pour études. Ils conservent le bénéfice des procédures en vigueur. Les prix des visas restent inchangés jusque vers le 1er octobre où ils passeront à 60 euros. Cette date correspond à la mise en place des visas biométriques.
A partir de la mise en place de ces visas, la procédure de prise de rendez-vous physique sera quasi généralisée pour permettre l’obtention des empreintes des demandeurs.
Fatima Mossadeq
LE MATIN