«Il a été placé sous autorisation provisoire de séjour, avec obligation pour le préfet de réexaminer sa situation», a-t-il précisé. Arrêté «pendant la finale du Mondial» de football, Ali Taghda est «l’un des rares de sa famille à ne pas avoir de carte de séjour», selon un membre du comité de parrainage qui le soutient depuis le 1er juillet.
Le jeune marocain, boursier de l’enseignement secondaire et bénéficiant du soutien de ses professeurs, est pris en charge financièrement par son frère, salarié, et «vit avec son père qui a une carte de séjour et travaille en France depuis 1970».
Son père a «une allocation d’adulte handicapé et sa santé nécessite l’assistance de son fils dans la vie quotidienne», souligne la CIMADE, constituée d’un réseau d’équipiers qui se consacrent à l’accompagnement des étrangers migrants en voie d’expulsion.
Engagé contre l’expulsion des élèves étrangers, le RESF avait indiqué récemment avoir obtenu l’annulation de l’expulsion au Maroc du collégien Mourad Kadi, dont la reconduite à la frontière avait été ordonnée également par le Tribunal administratif de Montpellier.
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