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La coopération reposant non pas sur les accords de réadmission mais sur le co-développement doit être mise en avant dans la stratégie de lutte contre l’immigration irrégulière, a souligné le chercheur et universitaire Diachari Poudiougo, qui s’exprimait lors de ce forum organisé du 13 au 15 janvier.
Il a considéré que tant que les véritables causes de l’immigration vers l’Europe ne seront pas traitées, les migrations africaines vers le vieux continent persisteront quelque soit la rigueur des stratégies de lutte contre ce phénomène.
L’immigration subsaharienne vers l’Europe est le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs, dont les crises socio-économiques et la dégradation des conditions de vie résultant du fléau des conflits armés, les inégalités et disparités économiques de plus en plus croissants entre le nord et le sud comme conséquence de la mondialisation et l’échec de l’intégration africaine, a-t-il ajouté, relevant que toute solution qui néglige ces facteurs est vouée à l’échec.
Pour sa part, la directrice générale de la fondation Esprit de Fès, Mme Fatima Sadiqi, qui s’exprimait au sujet des femmes et migration, a souligné que dans un monde où les évènements politiques et économiques se poursuivent plus rapidement avec la venue de la globalisation, il y a un sens d’urgence quant aux questions du genre par rapport à la migration.
La prise en considération du genre est une valeur ajoutée au traitement du sujet de migration, dans la mesure où cette question permet de diminuer la hiérarchie dans l’analyse et donner lieu à une meilleure vue de la réalité des choses et de meilleures façons de résoudre des problèmes urgents, a-t-elle relevé.
MAP
