Présent à Tanger et à Asilah, en compagnie d’une bonne cinquantaine des délégués des pays membres du BIE pour assister au colloque organisé le 25 mai par le Maroc pour la promotion de la candidature de la ville du Détroit, Janmin Wu a rappelé que la candidature marocaine et solide mais, il ne faut pas se contenter de cela et il faut aller jusqu’au bout. Il faut savoir expliquer au reste du monde toutes les valeurs et tous les points forts de la candidature de Tanger, a-t-il souligné.
Selon lui, les autres concurrents, à savoir la Corée du Sud et la Pologne disposent également de bons dossiers et ils vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour bien les vendre. Le bureau a-t-il décelé une quelconque faiblesse dans la promotion et la communication autour de la candidature nationale? De toute façon, son secrétaire général indique que l’on ne peut pas parler de points faibles, mais plutôt d’obstacles, de défis et de challenges.
Il n’y a pas de points faibles dans le dossier de la candidature marocaine, rassure Gonzalez Loscertales. Mais, les défis sont connus: Il faut bien préparer la ville, mobiliser la population et améliorer le niveau de vie. Et nous avons constaté que cela est en cours, ajoute-t-il.
Pour les responsables du BIE, le projet marocain n’est pas seulement une idée, mais une réalité.
C’est un projet plus crédible parce qu’il est en marche, a souligné le secrétaire général. En effet, avec une multitude de projets de développement (Tanger-Med, zones franches, infrastructures de connexion, projets touristiques, immobiliers et industriels), la ville du Détroit est en train de vivre une vraie dynamique. La région du Nord est devenue une plate-forme incontournable du Royaume. Elle s’apprête également à devenir, dans un futur très proche, l’un des pôles, sinon le pôle les plus attrayants du Royaume.
Selon plusieurs sons de cloche, avec la réussite de ce colloque, la ville du Détroit s’est distinguée par rapport à Yesou (Corée du Sud) et Wroclaw (Pologne). La participation aux colloques organisés par ces deux villes n’a pas été aussi importante.
Elle n’a pas dépassé 22 pays pour la première et 18 pour la deuxième. Même si les responsables du BIE avancent que la présence ou l’absence n’ont rien à voir avec l’intention de vote, les responsables marocains voient en cela un signe avant-coureur et restent très confiants. Selon eux, nos chances sont considérables.
Croisons les doigts.
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Formule de politesse ?
Les responsables du BIE n’ont pas tari d’éloges à l’encontre de la ville du Détroit, du dossier de la candidature nationale, de l’engouement des responsables et de la mobilisation de la population. Les délégués ont été très satisfaits.
Le colloque s’est soldé par un succès, a insisté le président. Mais, soucieuse de connaître le véritable avis des membres du BIE, la presse nationale s’est demandée si ces éloges ne sont pas uniquement une forme de politesse que les responsables du BIE avancent dans chacun de leur déplacement chez les pays en course. En très bon diplomate, le secrétaire général du Bureau international a souligné que le langage des remerciements est, certes, tenu à l’encontre de tous les pays hôtes. Cependant, le degré de félicitation n’est pas le même.
Les projets des concurrents sont aussi bons et solides, mais chacun a sa spécificité, a indiqué Gonzalez Loscertales.
Les éloges adressés à la candidature marocaine sont honnêtes et sincères. Les remerciements aussi, a-t-il ajouté.
Tanger- Mohamed AKISRA
LE MATIN