Au deuxième jour de leur mobilisation, des centaines de Marocains vivant dans le Pays Basque (nord de l’Espagne), ont participé à un rassemblement pacifique à la Place de la Constitution à Vitoria pour exprimer leur solidarité avec les populations sahraouies dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien, et réitérer leur attachement à la marocanité du Sahara.
Les participants au rassemblement scandaient des slogans contre l’ingérence de l’Algérie dans l’affaire du Sahara et réclamaient la fin de la séquestration des populations sahraouies dans les camps de Tindouf, quand des responsables du Polisario ont tenté une manoeuvre de sabotage de cette manifestation.
Les polisariens et leurs amis espagnols se sont rangés en face des manifestants et ont commencé alors à proférer tout genre d’insultes et de menaces contre les Marocains qui ont refusé de répondre à cette provocation.
Les provocateurs, qui participaient à la Conférence européenne de coordination et de soutien au peuple sahraoui, dont c’est la 32-ème édition, ont été dispersés par les forces de sécurité espagnols pour éviter tout débordement En faisant montre d’une sérénité et d’un calme absolus les manifestants ont administré la preuve d’un haut degré de civisme qui tranche catégoriquement avec l’esprit échaudé et réactionnaire des provocateurs, a expliqué à la MAP, Mustapha Joudaâne, président de l’Association socioculturelle marocaine de Vitoria.
Les manifestants ont poursuivi leur rassemblement pacifique, brandissant des dizaines de drapeaux marocains et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, et clamant la marocanité du Sahara.
Au terme de la manifestation, un membre de l’Association des Portés disparus au Polisario (APDP) a donné lecture à un appel au gouvernement espagnol dans lequel l’Ong sahraouie exhorte le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero et toutes les communautés autonomes en Espagne à mettre fin aux mouvements du dictateur Mohamed Abdelaziz dont les mains sont tachées du sang de Sahraouis innocents.
Le dirigeant du Polisario parle au nom de la population sahraouie à Vitoria, alors qu’il la prive de sa liberté dans les camps de Tindouf, où elle subit un siège militaire et où ses droits humains les plus élémentaires sont violés, dénonce le document.
MAP