L’avocat a notamment mis en avant devant le tribunal que l’expulsion de la Marocaine constituait une violation de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’Homme sur le respect de la vie privée et familiale.
Fatima Madih, mère de trois enfants de 5, 10 et 13 ans, avait rejoint en 2004 son mari âgé de 72 ans, en situation régulière et à la retraite à Agen après avoir travaillé en France comme maçon pendant 43 ans.
Une demande de régularisation de la mère pour regroupement familial avait été refusée en raison des faibles revenus du père, a fait savoir l’avocat qui a indiqué avoir plaidé que le père n’était pas responsable du montant de sa retraite calculée sur la base des revenus d’un salarié pauvre.
Le Réseau Education Sans Frontières (RESF) du Lot-et-Garonne s’était mobilisé pour soutenir la femme et une pétition avait réuni quelque 600 signatures en quatre jours, a-t-il précisé.
MAP