La cellule présumée terroriste, composée de treize membres, n’aura pas été la seule à être démantelée et neutralisée avec l’efficacité et la diligence requises.
Elle semble, comme son nom l’indique,
relever d’une mouvance à la fois inconnue et opaque. Encore un de ces noyaux tentaculaires qui poussent autant que les slogans, évaporés dans un rêve sans lendemain mais dont il convient de surveiller scrupuleusement l’éclosion
et l’évolution.
Les trois personnes arrêtées, quant à elles, à Lâayoune, sont coupables d’un délit grave
que la loi punit sévèrement : l’introduction, l’usage des armes sur le territoire national et la préméditation qui leur est forcément inhérente.
Les forces de sécurité ont remonté la filière
à cet effet, pour découvrir au poste frontalier
de Bir Guendouz une connexion avec un citoyen mauritanien.
Ce qui ne laisse pas de surprendre, mais
en même temps attire l’attention des autorités
qui s’interrogent sur la finalité de ce trafic.
A l’intérieur, comme aux frontières
du territoire national, la même vigilance
doit être de mise.
S’il est une caractéristique à ne jamais
négliger dans le combat contre toute forme de délinquance, organisée ou isolée, et surtout contre le terrorisme, c’est bel et bien celle du simple hasard.
La sécurité de nos institutions et des citoyens
n’a pas de prix. Cependant, la lutte pour la renforcer doit être coordonnée et, ce faisant,
recevoir l’appui et la collaboration spontanée
1de la population.
Hassan Alaoui
LE MATIN