Pour ce qui est de la création d’emplois, l’étude considère que l’adhésion de 46,6 % des fonctionnaires à l’horaire continu a généré 13 mille 745 postes d’emploi dans la filière de la restauration. Ce chiffre pourrait atteindre 23 mille 596 postes d’emploi avec l’adhésion de 80 % du personnel à l’horaire continu.
L’étude a, également, fait ressortir une économie d’environ 2,3 millions de DH dans les dépenses liées à la consommation du carburant et à l’entretien des véhicules et ce, pour un échantillon représentant huit secteurs.
Quant aux mesures d’accompagnement de l’horaire continu, M. Boussaid a expliqué qu’elles concernent, notamment, l’aménagement des locaux de restauration, la subvention des prix des repas, le contrôle et la présence.
Pour ce qui est de la réduction des heures de travail, le ministre a souligné que le défi auquel le Maroc fait face ne consiste pas à changer le mode de son horaire administratif mais plutôt à asseoir une nouvelle culture où le facteur temps est pris en considération dans l’équation de la productivité, de manière à permettre à l’administration de répondre aux exigences de la modernisation et d’améliorer sa rentabilité.
MAP