La soirée présentée par Luc Parson, magicien international et directeur artistique du festival, a vu défiler des artistes marocains aux côtés de magiciens de renommée internationale.
La première partie de la soirée, qui s’est déroulée en deux temps, a été assurée par quatre magiciens qui présentaient leurs shows en huit minutes pour les jeunes et dix minutes pour les magiciens confirmés.
La première partie est ouverte par l’un des jeunes espoirs de la magie marocaine, Youssef qui fait un numéro avec du liquide (eau qui apparaît et qui disparaît), il est par la suite rejoint par Hamza qu’il met en lévitation avant de clore son spectacle par une apparition de colombes.
Le jeune Hamza apparaît ensuite sur scène pour faire le numéro de la maison fantôme puis celui de la malle magique où il fait disparaître son assistante et où disparaît lui-même pour réapparaître dans le public. Le troisième numéro est assuré par l’Espagnol Magoo, en tenue de Frankenstein, un numéro comique où il se met en lévitation. Il amuse ensuite la galerie par un numéro chanté avec des squelettes qui surgissent des caisses qui l’entourent, tout cela sur fond de musique de la « fièvre du samedi soir ».
La première partie du spectacle se clôture par un show du casablancais Olmac qui actuellement mène une carrière internationale. Un numéro féerique de lumière noire, où l’on voit une tête voler, des objets se déplacer tout seuls et des gens qui disparaissent d’un côté pour réapparaître de l’autre en l’espace d’une seconde. De la magie à l’état pur.
La seconde partie du spectacle est entièrement assurée, pendant près d’une heure, par l’un des cinq plus grands magiciens d’Europe, M. Bertran Lotth. Un bijou de spectacle, plein de poésie et d’un savoir-faire exceptionnel.
Dans une cage en verre, des ballons se changent en une ravissante partenaire. L’instant d’après, elle est mise dans une grande boîte pour être réduite en une mini boîte de quelques centimètres avant d’être transpercée de part en part par des épées.
Un mystérieux corsaire invente des trésors, il fait pleuvoir des pièces d’or d’une petite fille du public. Les cordes s’animent d’une vie propre. Des tours des plus courants aux plus insolites nous font entrer dans un monde magique. Les objets entrent dans une danse féerique orchestrée par les mains de Bertran Lotth, juste sous les regards médusés du public, venu nombreux et tenu en halène pendant une heure de spectacle par ce grand magicien.
Les intermèdes de cette soirée ont été assurés par Luc Parson qui offre à son public des numéros parlés où il fait participer les enfants présents dans la salle.
Au final tout le monde se retrouve sur scène pour saluer une assistance ravie et qui attend la prochaine édition avec impatience. Le festival de la magie a véritablement tracé sa voie pour s’installer, désormais, comme un rendez-vous incontournable.
Marrakech – Siham Fawzi | LE MATIN