Les treize terroristes appréhendés voulaient reproduire l’exemple du GSPC algérien. Dans ce cadre-là, les services de sécurité ont pu établir que des liens ont été noués entre ce réseau et le Groupement salafiste de prédication et de combat. D’après des sources proches du dossier, les services de sécurité suivaient depuis pas mal de temps les agissements de ce groupe.
Les services marocains ont été alertés une première fois par une lettre envoyée, il y a quelques mois, à Abou Moussaab Azzarkaoui lui demandant d’exécuter Abdelkrim Boualam et Abderrahim Mouhafidi.
Il s’est avéré par la suite que c’est aussi ce groupe qui était derrière la lettre menaçant de mort Said Lakhal, un professeur qui collabore avec le quotidien «Al Ahdath Al Maghribia». Le démantèlement de ce groupe terroriste démontre que le Maroc demeure dans la ligne de mire des terroristes qui en font une cible prioritaire.
Karim Douichi
LE MATIN