Le ministre de l’Intérieur, M. Chakib Benmoussa avait, pour sa part, insisté, au terme de l’opération de dépôt des candidatures, sur la garantie de l’honnêteté et de la transparence du scrutin de manière à confirmer clairement l’image positive ayant marqué les différentes échéances électorales qu’a connues dernièrement le Royaume.
Dans ce même contexte, une circulaire a été adressée aux walis et gouverneurs en vue d’activer un ensemble de mesures préventives et répressives, outre les instructions adressées aux autorités locales dans le but de mobiliser les moyens nécessaires pour parer à toute utilisation des moyens de l’Etat à des fins électorales. L’objectif étant de faire de ces élections une opportunité de compétition politique saine entre les différentes formations politiques en lice.
Aussi bien aux niveaux central que local, l’Administration territoriale s’est employée, tout au long de la campagne électorale, à parer aux dépassements et aux agissements de nature à entacher cette consultation populaire.
Dans ce cadre, le ministère de l’Intérieur a créé un comité d’éthique chargé de la mission d’entreprendre les mesures qui s’imposent à l’encontre des agents ou auxiliaires d’autorité qui viendraient à violer les règlements.
Dans ce même cadre, les ministères de la Justice et de l’Intérieur ont poursuivi leur action de concertation et leurs efforts de coordination à travers la commission centrale conjointe chargée du suivi des plaintes relatives aux infractions électorales. Ladite commission a enregistré, au 30 août, 716 cas d’infractions électorales soumises au Parquet général.
Par ailleurs, dans le souci de garantir la transparence et la crédibilité de ces élections, des observateurs nationaux et étrangers suivent l’opération électorale. Le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH), qui est chargé de superviser l’observation de ce scrutin, a en effet accrédité une mission internationale composée d’une cinquantaine de membres, ainsi que des observateurs nationaux représentant le réseau associatif.
La présence d’une telle mission apporte une nouvelle preuve de la volonté des autorités publiques de conférer une plus grande crédibilité à cette nouvelle étape démocratique, en conformité avec l’engagement solennel du gouvernement de réunir toutes les garanties pour le bon déroulement du scrutin.
Autre aspect de la transparence des élection : les partis politiques ont eu accès de manière équitable aux moyens audiovisuels, en tenant de compte de la représentativité de chaque formation politique.
A cet égard, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a été chargée du pilotage de cette opération, veillant ainsi, durant les deux phases de la campagne électorale, au respect scrupuleux des décisions du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) qui avait défini des règles précises pour la répartition des temps d’antenne.
Jamal CHIBLI
Menara.ma