Infos du Maroc
Les journalistes affirment placer de grandes attentes sur le syndicat en matière de défense de leurs droits matériels et professionnels, de liberté d’expression et de formation continue. De même, 140 journalistes, dont 45 femmes, insistent sur l’intérêt de la mise en place de syndicats dans les entreprises médiatiques.
Selon l’enquête, 86 journalistes, dont 30 femmes, apprécient l’apport individuel des journalistes au développement de l’action syndicale, alors que 59 journalistes se prononcent contre cette idée et 18 autres se sont abstenus. Ces derniers préconisent l’élargissement des champs d’intervention du syndicat à travers une application effective de la convention collective.
Concernant le maintien ou pas de l’organisation actuelle du syndicat, 108 journalistes (dont 37 femmes) jugent nécessaire d’opter pour le changement, de manière à associer l’ensemble des membres dans la prise de décision, tout en dotant les sections régionales du syndicat de l’autonomie requise et en assurant une plus grande représentativité pour les jeunes.
Les journalistes sont nombreux à souligner l’impératif de garantir aux femmes une plus grande représentativité au sein du Syndicat, de mettre en place un club dédié aux femmes journalistes et d’un cadre féminin élu sous la supervision du bureau national du syndicat.
Les travaux du colloque du SNPM, organisé les 9 et 10 février, s’articulent autour de plusieurs axes, dont le mouvement syndical dans le secteur de la presse au Maroc, La presse aujourd’hui et demain et Les formes d’organisation syndicale.
MAP
