Les accusés (14 personnes) sont poursuivis pour « participation à une manifestation non autorisée et attroupement sur la voie publique susceptible de troubler l’ordre public ». Il s’agit de l’une des manifestations qu’Al Adl avait organisée le 10 décembre 2000 dans les différentes villes du Maroc pour dénoncer les violations des droits de l’Homme dont le mouvement s’estime victime. Les 14 prévenus avaient été condamnés en première instance, en février 2001, à une peine de 4 mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une amende de 1.000 DH chacun. Selon, la cour, l’ajournement du procès a été décidé en raison de la non comparution des prévenus.
Boujdour