Le Polisario réinstalle des mines antipersonnel au-delà de Tifariti

La même source a précisé que le déminage n’avait rien d’humanitaire, contrairement aux allégations du Polisario qui veut « vendre» cette opération à la communauté internationale comme «une initiative de paix ». «Cette opération prépare le terrain à un prochain déplacement de la population sahraouie de Tindouf vers les localités déminées », a averti la source, en rappelant que le Polisario avait annoncé, fin décembre 2007, – lors de son 12ème congrès à Tifariti -, son intention d’installer la population sahraouie dans la zone démilitarisée. Le nettoyage de la région préfigure un exode forcé de la population sahraouie, à l’instigation de l’Algérie qui, avec le Polisario, cherchent (désespérément) à créer une nouvelle donne dans la localité marocaine de Tifariti, en violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu signé en septembre 1991, sous l’égide des Nations unies. Cette tentative (mesquine) a été démasquée et, vigoureusement, dénoncée par le Royaume du Maroc. Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, El Mostafa Sahel, a adressé fin mai dernier une lettre au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour protester contre les manœuvres provocatrices du Polisario, et de l’Algérie qui l’encourage et le soutient. « Dans la continuité de la position claire et permanente qui a toujours été la sienne, le Royaume du Maroc, tout en réitérant son ferme soutien à vos efforts et à ceux de votre Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique négociée (au différend du Sahara), réaffirme avec force qu’il ne saurait en aucune manière accepter ou tolérer toute rupture du statu quo dans cette zone, qui, depuis la proclamation du cessez-le-feu en septembre 1991, a été exempte de toute présence civile ou militaire », a rappelé le Maroc. Un rappel à l’ordre ferme face aux gesticulations du Polisario et de son mentor algérien qui joue avec le feu.

M’Hamed Hamrouch

Aujourdhui.ma

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