Cette réunion a abouti à l’adoption d’un «plan d’action» axé sur deux points : «soutenir l’intifada pour l’indépendance et l’armée sahraouie». Deux points qui constituent une violation du droit international. La première décision constitue un accord pour soutenir des actions contre l’ordre public dans un pays souverain à travers des actes de mercenariat. Ce qui constitue un acte de provocation non pas seulement de la direction polisarienne mais aussi et surtout de la part des autorités algériennes qui permettent que des actes de vandalisme et de troubles de l’ordre public soient planifiés, dirigés et financés à partir de son territoire contre un pays voisin. La deuxième décision, celle de soutenir «l’armée sahraouie», elle consiste, selon des sources informées, à lancer des appels au recrutement dans la région sahélo-saharienne. «La majorité des retours à la mère-patrie ont été enregistrés dans les rangs des Sahraouis ayant été enrôlés de force dans cette armée. Aujourd’hui, la direction du Polisario est en train de recourir à la même méthode utilisée, il y a trois décennies, celle de recruter des mercenaires», indique la même source. Cette réunion a eu lieu quelques heures avant l’arrivée de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour l’affaire du Sahara à Alger où il a rencontré des responsables algériens ainsi que le chef des séparatistes du Polisario.
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