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Le message social volontariste du Souverain s’exprime à nouveau à Taza

[img align=right]http://www.lematin.ma/journal/photos/20051026-b-S.M.ROI-Taza-Hopital.jpg[/img] S.M. le Roi Mohammed VI a effectué, hier mardi, une visite au centre d’hémodialyse situé à l’hôpital Ibn Baja de la ville de Taza, où le Souverain a procédé au lancement des travaux d’extension de cette unité médicale.

A cette occasion, le Souverain a donné le coup d’envoi pour la réalisation d’un centre commercial dont les ressources seront affectées à l’Association d’aide des malades atteints d’insuffisance rénale, gestionnaire du centre.

S.M. Mohammed VI a, par la suite, procédé à la pose de la première pierre d’un centre pédagogique au profit des détenus de l’établissement pénitentiaire de Taza.

Le Souverain a procédé également au lancement des travaux de réalisation de plusieurs projets sociaux destinés aux populations de Taza, de Guercif et des communes rurales de Beni Lent, Zrarda, Kahf El Ghar et Bouiblane.

Au siège de l’Association musulmane de bienfaisance de Taza, S.M. le Roi a procédé au lancement des travaux de réalisation d’un foyer de jeunes filles, de réhabilitation du pavillon garçons, de construction de deux centres de formation des jeunes filles à Taza et à Béni Lent et de construction de deux centres d’accueil pour personnes âgées à Taza et Guercif.

• Un centre pédagogique au profit des détenus de l’établissement pénitentiaire
S.M. le Roi Mohammed VI a procédé, hier mardi, à la pose de la première pierre d’un centre pédagogique au profit des détenus de l’établissement pénitentiaire de Taza.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre de l’extension du projet pilote de réinsertion socioprofessionnelle des détenus mis en oeuvre par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, en partenariat avec le ministère de la Justice, le secrétariat d’Etat chargé de la Formation professionnelle et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail OFPPT.

Le centre pédagogique à Taza, profitera à près de 240 bénéficiaires dont les peines restant à courir vont de 9 mois à 3 ans, représentant 30 % de la population totale de l’établissement pénitentiaire. Le centre offrira plusieurs services de formation et d’éducation, répartis en 4 blocs.

Il s’agit du bloc école construit sur 645 m2 qui disposera de 6 salles de cours de 52m2 chacune, d’une salle d’initiation à l’informatique, d’une salle multimédia, d’une bibliothèque et de sanitaires.

Le bloc formation artisanale, construit sur 206 m2 disposera de 6 ateliers: plâtrerie, ferronnerie d’art, travaux manuels, couture traditionnelle, maroquinerie et zellige.

Le bloc formation professionnelle occupera une superficie de 545 m2 et disposera de 6 ateliers: maçonnerie polyvalente, menuiserie bois, peinture, vitrerie, plomberie sanitaire et coiffure.

Le bloc jardinage occupant une superficie de 940 m2, disposera d’une serre, d’une ombrière et d’un polygone pédagogique.

L’encadrement pédagogique du centre est assuré par l’OFPPT, le département de l’Artisanat, le département de l’Agriculture et le département de l’Education nationale.

La réalisation du centre pédagogique de Taza, dans sa conception actuelle, nécessitera un budget d’investissement de 10 millions de dirhams, dont 4 pour l’équipement. Le budget de fonctionnement est estimé à 1,5 million de dirhams/an.

A son arrivée, le Souverain a été salué par Mme Zoulikha Nasri, conseiller de S.M. le Roi et membre de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, ainsi que par des membres du conseil d’administration de la Fondation.

• Travaux d’extension d’un centre d’hémodialyse à l’hôpital Ibn Baja
S.M. le Roi Mohammed VI a effectué une visite au centre d’hémodialyse situé à l’hôpital Ibn Baja de la ville de Taza, où le Souverain a procédé au lancement des travaux d’extension de cette unité médicale.

A cette occasion, le Souverain a donné le coup d’envoi pour la réalisation d’un centre commercial dont les ressources seront affectées à l’Association d’aide des malades atteints d’insuffisance rénale, gestionnaire du centre.

A son arrivée, des explications ont été fournies au Souverain sur ce centre qui a été fondé en 2001 en vue de satisfaire les besoins des malades atteints d’insuffisance rénale au niveau de la province de Taza.

Ce centre d’hémodialyse a été réalisé à la faveur de la générosité de bienfaiteurs organisés au sein de l’Association provinciale pour l’aide aux malades atteints d’insuffisance rénale, avec le concours du ministère de la Santé, de l’autorité provinciale, de l’Agence pour la promotion et le développement économique et sociale des préfectures et provinces du nord, de l’Assemblée provinciale, de la communauté urbaine de Taza, des communes urbaines et rurales et du conseil de l’action sociale et culturelle.

La réalisation de cette unité médicale, la première du genre dans la province, a nécessité une enveloppe de plus de 3 millions DH.

Le centre est équipé actuellement de 24 reins artificiels permettant entre 7.600 et 10.000 séances de dialyse par an. L’extension et l’équipement du centre d’hémodialyse visent l’augmentation de sa capacité d’accueil afin de répondre au nombre croissant des malades atteints d’insuffisance rénale.

Cette extension permettra de disposer d’une nouvelle salle de traitement de 150 m2, d’un hall d’attente de 28 m2 et d’un dépôt de 20 m2, pour un coût de 750.000 dirhams financés par la Fondation Mohammed V pour la solidarité à hauteur de 600.000 dirhams et l’Association provinciale d’aide aux malades atteints d’insuffisance rénale pour 150.000 dirhams.

Le centre commercial pourra générer des ressources stables à même de contribuer dans le budget de fonctionnement et les frais d’hospitalisation des patients démunis du centre d’hémodialyse.

Construit sur 4 niveaux, le centre commercial disposera de près de 84 boutiques et sera réalisé pour un coût de 5,5 millions de dirhams en partenariat entre la Fondation Mohammed V pour la solidarité qui assure le financement de 3 millions de dirhams et l’Association provinciale d’aide aux malades atteints d’insuffisance rénale qui apporte 2,5 millions de dirhams et assure la gestion du centre commercial.

S.M. le Roi a par la même occasion procédé à la distribution d’équipements médicaux aux services hospitaliers de la ville de Taza, au centre médical universitaire et à quelques associations.

Ainsi, le Souverain a remis au centre de santé médico-scolaire et universitaire à Taza et au centre de santé de Bin Jradi deux fauteuils de dentistes, ainsi que les clés de deux ambulances au profit des communes rurales Kahf El Ghar et Bouiblane en plus de différents équipements au profit d’une dizaine d’associations de la ville et de la région.

Ces équipements d’une valeur de 1,57 million de dirhams constituent des dons de la part de la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

L’Association provinciale pour l’aide aux malades atteints d’insuffisance rénale ambitionne d’apporter assistance et soutien matériel et moral aux malades afin de leur assurer une meilleure réinsertion socioprofessionnelle, veiller sur la qualité des prestations du centre et sur sa gestion administrative et financière et d’établir des relations de coopération, de solidarité et de partenariat avec les services de santé et les organismes et associations oeuvrant pour les mêmes objectifs afin d’améliorer les conditions de traitement des malades atteints d’insuffisance rénale.

A son arrivée, le Souverain a été salué par Mme Zoulikha Nasri, conseiller de S.M. le Roi, membre du conseil d’administration de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, des membres du conseil d’administration de la Fondation et par des membres du comité de soutien de la Fondation.

• Un foyer de jeunes filles et réhabilitation d’un pavillon des garçons
S.M. le Roi Mohammed VI a procédé, hier à Taza, au lancement des travaux de réalisation de plusieurs projets sociaux destinés aux populations de Taza, de Guercif et des communes rurales de Beni Lent, Zrarda, Kahf El Ghar et Bouiblane.

Au siège de l’Association musulmane de bienfaisance de Taza, S.M. le Roi a procédé au lancement des travaux de réalisation d’un foyer de jeunes filles, de réhabilitation du pavillon garçons, de construction de deux centres de formation des jeunes filles à Taza et à Béni Lent et de construction de deux centres d’accueil pour personnes âgées à Taza et Guercif.

Le foyer de jeunes filles, construit sur un terrain appartenant à l’Association musulmane de bienfaisance de Taza qui en assurera aussi la gestion, vise à apporter un soutien à la scolarisation des jeunes filles issues de familles nécessiteuses et particulièrement du milieu rural, afin de leur assurer un environnement approprié pour la poursuite de leurs études et contribuer ainsi à la lutte contre la déperdition scolaire.

Il disposera d’une capacité de 78 lits répartis entre 13 chambres auxquels s’ajouteront un réfectoire, une cuisine, un dépôt, une chambre froide, une salle de lecture, une administration, des sanitaires et des douches. Son coût de réalisation est de 2,5 millions de dirhams, entièrement pris en charge par la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

La réhabilitation et l’extension du pavillon garçons (Dar Talib) s’inscrit dans la même logique de contribution dans la lutte contre la déperdition scolaire.

La réhabilitation et l’extension permettront à Dar Talib de disposer de 56 lits supplémentaires dans le cadre d’un étage nouveau de 550 m2, pour offrir une capacité finale totalement réaménagée et équipée de 256 lits. Le coût de cette opération s’élève à près de 2,3 millions de dirhams entièrement financés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Les deux centres de formation des jeunes filles à Taza et à la commune rurale de Béni Lent, sont destinés à la valorisation des employées de maison par la formation aux arts ménagers et l’alphabétisation.

Ces deux centres qui offriront une capacité d’accueil de 60 filles par centre, disposeront chacun de 2 salles d’étude, d’une infirmerie, d’un dortoir, d’ateliers de formation, d’une cuisine, d’une maison témoin, d’une buanderie, d’une administration et de blocs sanitaires.

Réalisés sur des terrains communaux, les deux centres seront encadrés par le département de formation professionnelle et coûteront près de 1,5 million de dirhams chacun, entièrement pris en charge par la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

Les deux centres d’accueil pour personnes âgées à Taza et à Guercif, visent à travers la prise en charge des personnes âgées de contribuer à l’amélioration de leur cadre de vie et de lutter contre leur exclusion sociale.

Les deux centres seront construits sur les terrains appartenant aux Associations musulmanes de bienfaisance respectives de Taza et de Guercif pour un coût de 1,5 million de dirhams chacun, pris en charge par la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

Le centre de Guercif disposera d’une capacité d’accueil de 40 personnes réparties entre deux ailes de 20 lits chacune.

Celui de Taza offrira une capacité d’accueil de 54 personnes sous forme de deux ailes de 2 x 242 m2 (hommes et femmes) qui disposent chacune de 9 chambres de 3 lits, d’un séjour, de blocs sanitaires, de douches, d’une terrasse, de pergolas et d’espaces de circulation. La gestion des deux centres est assurée par les Associations musulmanes de bienfaisance locales.

A cette occasion, S.M. le Roi a remis à plusieurs associations locales et régionales des équipements destinés notamment au foyer de jeunes filles de Zrarda, au foyer des garçons de Taza, au centre d’accueil des enfants abandonnés et des femmes en situation difficile à Taza, d’une valeur de 1,14 million de dirhams, don de la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

A son arrivée, le Souverain avait été salué par Mme Zoulikha Nasri, conseiller de S.M. le Roi, membre du conseil d’administration de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, des membres du conseil d’administration de la Fondation et par des membres du comité de soutien de la Fondation.
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Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus

La création de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus s’inscrit dans la politique Royale en matière des droits de l’Homme. Elle participe, par conséquent, de la volonté Royale, d’assurer la dignité humaine des personnes incarcérées.

Elle met ainsi, en évidence la nécessité de faire bénéficier les détenus de conditions de nature à préserver le respect d’eux-mêmes et à accroître le sentiment de responsabilité qu’ils ont à l’égard de leurs personnes et de leurs familles.

L’Initiative Royale interpelle toute la société sur la démarche à entreprendre et les moyens à mobiliser en terme de réinsertion pour que la préservation de la dignité humaine des détenus ne soit pas un vain mot.

C’est la mission que S.M. le Roi a assigné à la Fondation dont il préside la destinée et supervise, personnellement, les actions.

Cette mission a été rappelée par le Souverain dans son allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire de 2003.

La création de cette institution a pour objet de consolider la vocation réformatrice et pédagogique de l’établissement pénitentiaire en en faisant un espace social et humain pour la réinsertion des détenus….

Partant de cette sollicitude à l’égard des personnes incarcérées, S.M. le Roi Mohammed VI a effectué le 6 décembre 2001, une visite au centre des jeunes du pénitencier de Oukacha, visite qui sera suivie par bien d’autres dans différentes maisons de détention et centres de sauvegarde de l’enfance (Tanger, Témara, Oujda, Casablanca, Salé, Fès, Meknès, Ait Melloul et Ouarzazate). Six mois après la visite effectuée au centre de Oukacha, le Souverain décide la création d’une Fondation dédiée aux détenus et aux pensionnaires des centres de sauvegarde des enfants.

Les missions de la Fondation sont l’humanisation du milieu carcéral et la contribution à la réinsertion des détenus et des enfants en conflit avec la loi et la prise en charge, prioritairement des jeunes (il existe 16 centres de ce genre, placés sous la tutelle du département de la Jeunesse).

La Fondation oeuvre pour la réinsertion mais sans substitution. En se donnant pour mission l’humanisation du milieu carcéral et la consolidation de la vocation réformatrice et pédagogique des établissements pénitentiaires et des centres de sauvegarde des enfants. La Fondation ne cherche nullement à se substituer aux administrations de tutelle et encore moins à assumer leurs responsabilités. Elle se veut un catalyseur pour une meilleure coordination des actions de rationalisation des moyens et d’optimisation des compétences des acteurs concernés.

Le but de la Fondation consiste à mobiliser les moyens permettant aux détenus des établissements pénitentiaires et de redressement, notamment les enfants et les jeunes, de se prévaloir d’une formation pédagogique et professionnelle propre à faciliter leur réinsertion sociale et familiale après leur libération. Ses plans d’action sont d’ailleurs élaborés en concertation avec les administrations de tutelle et les modalités de ses interventions font l’objet de conventions de partenariat.

Le plan d’action 2005/2010 de la Fondation prévoit la poursuite et la consolidation des actions déjà engagées, le déploiement d’un programme d’animation socioculturelle et sportive dans tous les pénitenciers et le renforcement des équipements, l’alphabétisation et l’extension de la formation de base au profit des détenus d’au moins une vingtaine de centres pénitenciers, la construction ou l’aménagement de centres de formation professionnelle dans une dizaine de pénitenciers et la création, dans une dizaine d’autres centres, d’ateliers d’initiation en matière d’artisanat et de petits métiers.

Il prévoit également la participation à l’effort sanitaire et aux soins médicaux au profit des détenus, le renforcement de la formation de l’effectif d’encadrement, la mise en oeuvre d’un programme post-carcéral et l’aménagement de nouveaux centres.

La Fondation se veut un catalyseur pour une meilleure coordination des actions de rationalisation des moyens et d’optimisation des compétences des acteurs concernés. Le but de la Fondation consiste à mobiliser les moyens permettant aux détenus des établissements pénitentiaires et de redressement, notamment les enfants et les jeunes, de se prévaloir d’une formation pédagogique et professionnelle propre à faciliter leur réinsertion sociale et familiale après leur libération.

Ses plans d’action sont d’ailleurs élaborés en concertation avec les administrations de tutelle et les modalités de ses interventions font l’objet de conventions de partenariat.
source:lematin

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