En réponse à une question à la Chambre des représentants sur la hausse des prix, le ministre a précisé que l’augmentation qu’a connue le prix de la pomme de terre, qui est passé de 4 à 9 dhs/kg, dépassant parfois les 12 dhs dans certaines régions du Royaume, s’explique par la baisse de la productivité (de 20 à 5 tonnes par hectare) de la principale zone de production qui alimente le marché national de ce légume, et ce, après les pertes engendrées par les dernières inondations.
La principale zone productrice de la pomme de terre s’étend de Mnasra dans la province de Kénitra à Oulad Tayma.
Concernant l’oignon, le ministre a précisé que la hausse du prix de ce légume qui est passé de 3,80 dhs le kg à 8 dhs, atteignant parfois 10 dhs dans certaines régions, est due aux fortes pluies ayant entraîné des pertes de plus de 50 pc des stocks dans les principales zones de production et de stockage à savoir les villes de Meknès et d’El Hajeb.
L’approvisionnement du marché national en oignon a connu une forte relance au début du mois d’avril après l’entrée sur le marché de l’oignon vert de la saison hivernale.
D’autre part, le ministre a indiqué que les spéculateurs et les intermédiaires à différents niveaux de la chaîne de commercialisation ont mis à profit cette conjoncture exceptionnelle pour relever la marge de profit dans les ventes en gros et en détail.
Le non respect des normes du marché de gros, a-t-il dit, a ouvert la voie à l’apparition de marchés parallèles dans lesquels une part importante des fruits et légumes est écoulée.
Pour faire face à ces dysfonctionnements, une panoplie de mesures ont été prises, a rappelé M. Baraka, citant entre autres la révision de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la modernisation dans le cadre du programme Rawaj des circuits de commercialisation et l’amélioration de l’organisation des marchés de gros.
MAP